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Johann Zarco

Johann Zarco n’a pu accomplir ce vendredi avec sa Honda le miracle réalisé par son compatriote Fabio Quartararo sur sa Yamaha en intégrant directement la Q2 au terme de la première journée du Grand Prix de France. Vingtième seulement, mais aussi second pilote sur les quatre en RC213V, le tricolore a fait de son mieux avec une machine qui est nulle part. Mais grâce au soutien local, il garde la foi …

Johann Zarco raconte ainsi sa journée du vendredi au Mans : « alors … Un travail intéressant aujourd’hui parce que dès les premiers tours ça n’allait pas et je me suis vite arrêté. On a rééquilibré la moto et ça a commencé à mieux fonctionner. Les sensations sur la moto, je commence à mieux les connaître et mieux savoir ce que je veux ou ce qui est nécessaire. Mais ensuite c’est pareil :  on a progressé de presque une seconde mais la limite reste la même, parce que la moto reste la même ».

Il précise : « pour l’instant on n’a pas de d’éléments pour la faire évoluer d’un seul coup. Sur mon dernier pneu je n’ai pas pu améliorer le chrono. C’est dommage j’ai fait un 31.5 et je pense qu’un bon chrono aurait été un 31.3 ou 2 et ça n’aurait pas changé grand-chose sur la qualif. Du coup ça veut dire que demain, en condition comme ça sur le sec, sortir de la Q1 je ne pense pas que ce soit possible ».

Alors, contre mauvaise fortune … « En revanche j’essaie de faire pas mal de tours pour toujours donner les informations plus claires possibles à Honda et ces informations deviennent de plus en plus claires, du coup je pense que ça va permettre de mieux cerner le sujet pour savoir quoi faire dans l’avenir. Mais là, sur le coup j’avais vraiment envie de me battre et j’ai été un peu agacé sur de me retrouver en 20e position parce que j’ai les boules d’être si loin sur le Grand Prix de France alors que la piste me plaît. Il y avait de superbes conditions aujourd’hui pour se lâcher en piste, j’essaie de faire ça ».

Johann Zarco : « je me fais plaisir quand je suis seul car quand j’essaie de suivre quelqu’un il y a moins de plaisir parce que je suis lâché »

« En sensation de pilotage, ce n’est pas mal du tout, c’est juste qu’on n’a pas le chrono à la clé. Avec mes sensations des motos précédentes que j’ai pilotées ici on sent dès le premier virage que la moto ne veut pas aller dans le virage. Il y a comme une force qui nous entraîne à l’extérieur. Puis la moto a du mal à se caler pour accélérer et là ce n’est pas de l’aéro, c’est autre chose c’est peut-être plus du châssis ».

« Je ne peux pas bien vous dire parce que sinon on aurait déjà réglé le problème et c’est pour ça que je donne le max. On va essayer de régler des petites choses, en fait comme si on jouait une pole-position un podium, pour apprendre à tirer le max de de ce que j’ai. Parce que, personnellement, les sensations sont plutôt bonnes en pilotage. J’arrive à tenter des trajectoires, à changer des choses que je n’arrivais pas à changer dans les années précédentes et ça, ça me plaît perso ».

« Je me fais plaisir quand je suis seul car quand j’essaie de suivre quelqu’un il y a moins de plaisir parce que je suis lâché … S’il n’y avait pas les autres il y aurait du plaisir sur la moto mais après on essaie de faire plus que ce que la moto permet de faire. Comme on ne peut pas réaccélérer on est obligé de de se limiter et ça, c’est dommage ».

A la question de savoir s’il ne faudrait pas revenir aux réglages de base de Marc Marquez, Johann Zarco répond : « on sait comment la moto était équilibrée dans les virages l’an dernier et cet équilibre on n’arrive pas à l’avoir partout. Donc le nouveau projet fonctionne différemment mais quand on essaie d’avoir la même position on voit que on ne peut pas la choper. Donc c’est sans doute autre chose qui qui joue contre nous ». Chez Honda, ils ne sont pas sortis du sable …

Johann Zarco

MotoGP, France, classement J1 : 

France

Crédit classement motogp.com 

 

 

 

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