Marc Marquez (Ducati Lenovo), 2e au championnat, a dominé les essais libres du Grand Prix de France 2025, signant un record du tour en 1’29.855 sur le circuit Bugatti. Malgré son statut de favori, il reste prudent après ses chutes à Austin et Jerez. L’octuple Champion du Monde a aussi fait une analyse centrée sur son nouveau châssis et les enjeux du week-end.
Marc Marquez a une nouvelle fois frappé fort. En signant un nouveau record du tour au Mans en 1’29.855 lors des préqualifications, l’octuple champion du monde a montré qu’il était l’homme à battre en ce début de week-end. Mais malgré cette démonstration, le pilote officiel Ducati refuse d’endosser trop vite le costume de grand favori. La raison ? Les souvenirs encore frais de ses chutes à Austin et Jerez, où il était justement dans cette même position de favori.
« J’étais aussi le favori à Austin, j’étais aussi le favori à Jerez… », a rappelé Marquez avec lucidité. « Alors je veux juste continuer, rester concentré. Ce n’est que vendredi. Le feeling est bon, comme tout au long de la saison, je roule très bien, je sais comment faire les chronos ».
Marc Marquez : « quand tout fonctionne, ça complique les décisions »
Serein et méthodique, le #93 n’en reste pas moins l’homme le plus rapide de la journée, et ce même avec des pneus usés. « Avec le pneu médium à l’arrière, je me sentais encore très bien. Ce qui est difficile maintenant, c’est de choisir les bons éléments, car quand tout fonctionne, ça complique les décisions », a-t-il confié.
Autre sujet chaud du jour : le châssis mis à jour utilisé par Marquez sur l’une de ses Desmosedici. Ce cadre, testé à Jerez, semble déjà faire son effet. Mais le pilote reste mesuré. « Aujourd’hui, nous avons surtout confirmé les sensations. L’idée de ce nouveau châssis n’est pas de changer fondamentalement la moto, mais de permettre un développement plus poussé à l’avenir », a-t-il expliqué. « Mes sensations sont très similaires entre les deux versions. Les ingénieurs pensent cependant qu’avec le nouveau, il y a un peu plus de marge. On verra demain s’ils décident de continuer dans cette direction. »
Même s’il garde les pieds sur terre, Marc Marquez reste le seul pilote à avoir franchi la barre des 1’30 au Mans, devant Quartararo et Bagnaia. Un message clair à ses rivaux : si le #93 reste sur ses roues, il sera très difficile à arrêter…
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