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Fabio Quartararo

Fabio Quartararo a parlé de cette rencontre dans le cadre du Grand Prix de France entre les commissaires de la FIM et les 24 pilotes d’un plateau MotoGP qui ne comprennent pas leurs décisions prises sur certaines manœuvres faites en courses. Elle était le grand moment attendu pour mettre les choses à plat et repartir sur de bonnes base. Hélas, à écouter les pilotes à la sortie de cette réunion, il semble que cette initiative ait été un fiasco, et notamment parce que les pilotes eux-mêmes n’ont pas présenté un front uni devant les officiels, se déchirant même entre eux devant leurs interlocuteurs. Une division qui n’a fait que les conforter dans leur politique et leur mission…

Et parmi ces pilotes, on s’arrêtera sur un Fabio Quartararo qui a regretté la façon dont cette réunion a eu lieu, le vendredi au Mans, dans le cadre de la commission de sécurité. A la question posée sur GPone s’il avait quelque chose à dire sur la commission de sécurité, le Français qui se remettait de son abandon sur chute dans la course Sprint a répondu : « je vais dire quelque chose, mais en essayant d’être aussi poli que possible ». Un préliminaire qui annonce un jugement sans appel… « Nous sommes 22-24 pilotes et il y a trois représentants des commissaires et il est difficile pour tout le monde de se mettre d’accord ».

Il précise : « par exemple, certains pilotes ont dit que j’aurais pu éviter mon accident à Jerez. D’autres que c’était impossible. Quoi qu’il en soit, il y aura toujours quelqu’un qui ne sera pas d’accord avec vous. Nous nous plaignons tous, mais à la fin, quand quelqu’un se plaint, quelqu’un est d’accord et vice versa. Il n’y a rien de mal à cela, mais nous ne serons jamais tous d’accord sur la même chose ».

Fabio Quartararo, Monster Energy Yamaha MotoGP Team, SHARK Grand Prix de France

Fabio Quartararo : « je n’aurais pas pu éviter l’accident de Jerez, mais certains ont quand même dit que j’aurais pu le faire, alors je me suis levé et je suis parti »

Et il termine : « je n’aurais pas pu éviter l’accident de Jerez, mais certains ont quand même dit que j’aurais pu le faire, alors je me suis levé et je suis parti. Pour moi, c’était le meilleur moyen de ne pas se fâcher ».

L’ambiance était donc tendue entre les pilotes eux-mêmes. Aleix Espargaró a donné son sentiment sur cette rencontre : « nous ne perdons jamais de temps à rencontrer des gens et à leur parler, ce n’est pas une perte de temps. Ils nous entendent. Croyez-moi, nous essayons vraiment d’être constructifs et ils expliquent ce qu’ils savent. Freddie Spencer a été le seul à prendre la parole, il a expliqué sa position. Ce que nous avons demandé de plus, c’est de la cohérence ».

Et il clôture : « les pilotes doivent être suffisamment intelligents pour apprécier la commission de sécurité, qui est faite pour… la sécurité. Nous devons continuer à travailler sur les pistes. Il semble que le championnat se développe, peut-être que nous irons dans de nouveaux pays et de nouveaux endroits. Nous devons discuter de nouvelles pistes, de sécurité, de nouvelles réglementations, de nombreux sujets ». Mais plus des sanctions, visiblement.

Fabio Quartararo, Monster Energy Yamaha MotoGP Team, SHARK Grand Prix de France

 

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