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Alex Rins

Alex Rins a eu une déception dans ce Grand Prix de France qui marquait le début du compte à rebours du team officiel Suzuki vers son extinction, programmée à la fin de cette saison par un morbide conseil d’administration. Mais l’Espagnol en a surtout été quitte pour une grosse frayeur lorsque, en pleine course, il a tiré droit dans le bac à gravier à près de 200 km/h, dans une figure déjà exécutée par Johann Zarco et Marco Bezzecchi durant le week-end sarthois. Mais pour l’équipier d’un Joan Mir qui a aussi abandonné sur chute, cela s’est mal fini. Et ses explications sont intéressantes sur ce qu’est aujourd’hui le MotoGP…

Alex Rins, comme le reste de son peuple doté de l’uniforme Suzuki Ecstar n’avait pas besoin de ça dans un moment où rien n’est certain pour l’avenir après 2022. Mais c’est ainsi et malgré une bonne tenue en début de course avec une GSX-RR à la mort annoncée, tout espoir d’un podium s’est écroulé avec un tout droit qui s’est mal fini. Mais ça aurait pu être pire. Le pilote explique : « heureusement, je vais bien » commence-t-il, soulagé : « si vous glissez dans ce virage, comme je l’ai fait, il peut être facile de se faire percuter par un autre pilote. Heureusement, les gars m’ont évité et rien de grave ne s’est produit ».

Sur les circonstances de son accident, il précise : « j’avais déjà récupéré quelques positions et je me sentais fort, mais quand j’étais derrière Pecco Bagnaia je pense que j’étais un peu plus dans l’aspiration et cela m’a entraîné dans les virages. Le sillage m’a complètement aspiré et m’a verrouillé l’avant. Quand j’étais sur le gravier, j’essayais juste de garder la moto droite, mais quand je suis sorti, j’étais penché légèrement et cela m’a fait chuter ». Il termine avec cette mention trahissant une vraie appréhension au moment des faits : « c’est un virage critique, à la fin je savais que Miller était un peu devant nous. Même quand vous coupez un peu dans le gravier, vous ne savez pas où sont les autres ».

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Alex Rins : “KTM s’est intéressé à moi

Alex Rins a des regrets, car il était dans le rythme et dans le bon paquet… « Dès que les feux se sont éteints, j’ai poussé pour être devant. Nous étions troisièmes. Le rythme était là ». Et il ajoute : « l’année prochaine quand je viendrai ici et que je serai derrière une Ducati j’essaierai de ne pas freiner trop tard car alors la moto ne s’arrête plus. Nous avons passé un excellent week-end en étant compétitifs dès le début. Et je sais que mon potentiel de bons résultats dans les prochaines courses est élevé ».

Un combat qu’il va falloir faire désormais à chaque Grand Prix, car si Alex Rins assure que cette expérience du Grand Prix de France lui servira l’année prochaine, il n’a pour le moment aucune certitude sur le fait qu’il aura une moto pour se présenter sur la grille de départ de l’édition 2023… Sur cette situation, il donne néanmoins des pistes : « KTM s’est intéressé à moi. Mon agent discute aussi avec Aprilia, avec Honda et avec Yamaha. Nous verrons ce qui en sortira ». Son équipier Joan Mir est dans le même état d’esprit… C’est même son rival n°1 pour la survie.

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MotoGP France Le Mans : classement

France

Crédit classement motogp.com

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