En l’absence de Jorge Martin, Lorenzo Savadori est encore de la partie au Mans. Il est bon de rappeler que pilote italien est là pour tester, et non pour performer. Une tâche difficile mais ô combien importante, qu’assure Savadori depuis plusieurs années maintenant. Cependant, jamais il n’avait autant été mis à contribution : les blessures du « Martinator » lui donnent énormément de travail, ce qui peut s’avérer difficile à gérer sur le plan mental comme il l’explique aujourd’hui.
Lorenzo Savadori sait qu’il ne fera aucun résultat, et pourtant, il doit quand même se présenter au départ. « On continue d’essayer ce week-end. Après le test MotoGP de jerez, on a trouvé quelques éléments intéressants, on doit continuer. On a amené quelques choses supplémentaires. Ce n’est pas simple pour un pilote d’essai d’avoir un bon niveau de performance pendant un week-end de Grand Prix. Quand on teste, on ne peut pas être au niveau des meilleurs. Mais c’est très important pour l’équipe de pouvoir essayer le matériel lors d’une course, avec les mêmes conditions que tout le monde » affirmait-il aujourd’hui à nos micros.
Photo : Michelin Motorsport
L’Aprilia RS-GP progresse, mais reste tout de même assez discrète en ce début d’année 2025. Bezzecchi se plaint d’une mauvaise stabilité, notamment en qualifications et en début de course – globalement, à chaque fois que la firme de Noale passe des pneus neufs. « J’ai encore quelques vibrations, mais ce n’est pas notre plus grand problème. On se focalise sur d’autres choses. Je ne sais pas ce que rencontrent les autres. La stabilité de l’arrière est encore moyenne, mais on travaille dessus, notamment sur l’électronique et le frein moteur. Ce n’est pas simple d’améliorer ce paramètre. On doit mieux comprendre le comportement de cette moto » ajoutait-il.
Aprilia ne s’est encore jamais imposé sur le circuit Bugatti, où Ducati règne en maître depuis longtemps – comme c’est le cas un peu partout. Mais d’après Lorenzo Savadori, les modifications apportés cet hiver pourraient changer la donne : « En général, Le Mans n’est pas une piste qui nous réussit tant que ça. Cette fois, l’ADN de la RS-GP a changé un peu, je crois qu’on peut faire mieux que l’année dernière. » concluait-il.
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