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Frankie Carchedi

Frankie Carchedi, chef d’équipe de Marc Marquez, a une longue expérience avec des pilotes de renom tels que Neil Hodgson, Noriyuki Haga, Shake Byrne, Nicky Hayden et Joan Mir, ayant même remporté le titre mondial MotoGP avec ce dernier. Carchedi reconnaît l’aura qui entoure un champion comme Marc Marquez mais se concentre sur le travail à faire une fois sur le circuit, car rien n’est encore acquis avec la Ducati …

Frankie Carchedi reconnaît l’impact initial de l’entrée dans le clan Ducati de Marc Marquez, se souvenant notamment de l’excitation et l’ampleur de l’événement vécu pour la première fois à Valence : « quand je suis arrivé sur le circuit, j’avais l’impression qu’il y avait 500 000 personnes qui attendaient dehors. C’était comme ‘Wow ! D’accord !’ « Vous réalisez à quel point il est un grand athlète et une grande personnalité ». Mais il souligne rapidement l’importance de se concentrer sur le travail à accomplir une fois sur la piste : « une heure et demie plus tard, vous vous mettez au travail et tout le reste passe par la fenêtre ».

Après les premiers tours de roues de son illustre nouveau pilote tant à Valence qu’à Sepang, le même Carchedi exprime une confiance mesurée quant aux perspectives de Marc Marquez pour la saison à venir sur la Desmosedici. Il souligne l’importance des premières courses pour établir un point de départ et construire à partir de là. Malgré les résultats encourageants des tests préliminaires, Carchedi reste conscient des défis à venir, soulignant la complexité de s’adapter à une nouvelle moto et le temps nécessaire pour maîtriser pleinement ses performances : « tout ce que je peux dire, c’est que nous nous améliorerons au fil de l’année. Tout dépend des 3-4 premières courses, du niveau de départ et de tout ce que vous devez construire. Ensuite, nous comprendrons mieux quelle saison nous pouvons avoir » a déclaré Carchedi à Crash.net.

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Frankie Carchedi identifie le moment de vérité pour Marc Marquez à Portimao

Le chef mécanicien se montre même très précis sur quand aura lieu le moment de vérité : « faire un test avant le Qatar sur la même piste aide, mais quand vous allez à Portimao, vous avez environ 20 tours et ensuite vous devez faire directement la Q2. C’est alors que vous réalisez à quel point vous êtes prêt. Parce qu’il faut avoir un package, une base, tout ce qui fonctionne tout de suite. On aura alors une idée plus précise de ce qu’on peut faire au cours d’une saison ».

Frankie Carchedi rappelle également l’importance de la constance et de l’amélioration progressive au fil de la saison, faisant référence à d’autres pilotes auxquels il a fallu du temps pour s’adapter et réussir pleinement sur de nouvelles machines. Ainsi, s’il n’a fallu que six Grands Prix à Jorge Martin pour concrétiser avec une Ducati, il en a fallu 42 au double Champion du Monde de la marque Pecco Bagnaia ou encore 68 pour Johann Zarco

Il souligne également l’avantage de l’expérience accumulée d’une année à l’autre avec la même équipe et la même moto : « je sais que lorsque vous allez avec le même pilote sur une piste l’année suivante, vous savez déjà exactement quelle configuration de moto vous utiliserez en raison de la façon dont elle a fonctionné l’année précédente. C’est d’une grande aide d’avoir cette expérience sur une moto ».

« C’est une moto complètement différente de la Honda. Cela prendra du temps » insiste Carchedi. « Il y a une raison pour laquelle il a fallu à Pecco jusqu’à sa quatrième année pour être champion du monde. Il a marqué 40 à 50 points au cours des deux premières années. Jorge Lorenzo a eu du mal au début… Alors Marc Marquez aborde la situation avec beaucoup de prudence » conclut-il.

Frankie Carchedi

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