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Pour Johann Zarco, l’édition 2022 du Grand Prix d’Italie sur le circuit du Mugello sera indissociablement associée à la quatrième position !

Quatrième derrière Aleix Espargaró, Francesco Bagnaia et Jack Miller lors d’un vendredi quasiment tropical, le pilote Pramac avait toutefois payé de deux chutes sa recherche d’aisance au guidon de la Ducati GP22 parme, avant de prévenir : « Il semble que la météo sera un peu meilleure, une peu plus fraîche, pour les jours prochains, et cela sera utile pour moi. »

Effectivement, lors d’un samedi météorologiquement beaucoup plus perturbé, le Français réussissait dans un premier temps à éviter le passage en Q1, avant de vivre une Qualification 2 stressante mais finalement conclue par la quatrième position derrière Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi et Luca Marini : « J’ai essayé de travailler en FP4 pour avoir cette performance en étant davantage relâché sur la moto, et ce n’était pas mal. Je n’étais pas bien comparé aux autres mais quelque chose commence à arriver, donc nous devons bien analyser cela avec l’équipe. Mais je suis heureux après cette qualification car quand nous sommes repartis, il y avait quelques gouttes et nous ne savions pas s’il y avait vraiment de l’adhérence ou pas. Pour le premier chrono, j’ai fait quelque chose autour de 48. J’ai vu que ce n’était pas suffisant mais je me demandais ce que je pouvais faire, donc j’ai arrêté avant les autres, simplement pour remettre un peu à zéro le mental, avant de faire deux tours supplémentaires pour trouver un bon chrono, et cela s’est bien passé. Je suis donc heureux de ça, car dans ce genre de situation vous pouvez vraiment perdre beaucoup. Il y a plus à perdre qu’à gagner, donc P4 c’est parfait ! »

Enfin, Johann Zarco a connu un dimanche constructif et récompensé par une nouvelle 4e place qu’il a fallu arracher dans le dernier tour à Marco Bezzecchi.
La course du Français a été limpide. Dans le premier tour, il laisse passer Aleix Espargaró et Fabio Quartararo qui viennent de rejoindre Marco Bezzecchi, Luca Marini et Fabio Di Giannantonio devant lui. Au passage suivant, c’est Francesco Bagnaia qui le double et les choses en restent là jusqu’au 8e tour où Enea Bastianini prend provisoirement l’avantage.
Dès lors, après avoir doublé Fabio Di Giannantonio au 9e tour, s’engage une bagarre avec « Bestia » qui durera jusqu’à la chute de ce dernier, au 14e tour.
La deuxième partie de course consistera pour Johann Zarco à doubler les deux représentants du team Mooney VR46, tout d’abord Luca Marini au 17e tour, puis Marco Bezzecchi au 23e et dernier passage.

« Très heureux aujourd’hui ! Durant le warm up, le feeling était bien meilleur que celui de samedi et pour débuter la course c’était bien d’avoir une meilleure confiance, avant tout concernant le rythme. Le choix des pneus était très bon et je pense que la température était parfaite pour des médium/médium. Pas trop chaude, auquel cas où nous aurions eu quelques doutes concernant le dur, donc une très bonne température. Ensuite, ça c’est pas mal réchauffé pendant la course mais tout est resté sous contrôle et c’était bien.
Je suis heureux de mon départ car il était meilleur que les autres fois, donc si cela peut rester comme cela et que je peux encore améliorer, j’apprécierai encore davantage les prochaines courses.
Ensuite, on doit toujours se battre lors des débuts de course, mais la confiance sur la moto devient toujours meilleure et je peux essayer de me battre. Clairement, vous essayez parfois des choses et vous perdez un peu de temps et les autres pilotes vous redoublent rapidement, avant tout Aleix et Fabio car ils ne perdent pas de temps dans ce domaine. Cela a été une bonne bagarre. Puis, à un moment de la course, une sorte de groupe s’était échappé et j’ai pu les rattraper. À ce moment, j’étais heureux car le chrono était très bon, ce qui veut dire que ma vitesse était vraiment bonne et le feeling était excellent. À ce moment, Bastianini restait avec moi car c’était juste après avoir doublé Di Giannantonio. Je sais que Bestia est fort en course depuis le début de l’année et je n’avais aucun doute qu’il serait là, qu’il pourrait rester avec moi et même me doubler. Puis il a chuté et à ce moment j’ai pu respirer un peu pour gérer mon rythme derrière Bezzecchi. Mais quand j’ai voulu doubler ce dernier pour rattraper Aleix, c’était trop difficile ! J’ai vraiment essayé de rester aussi près que possible pour prendre l’avantage quelque part, mais je n’ai pas pu le faire : même en ligne droite, je n’étais pas assez rapide pour me rapprocher. Et au freinage, quand vous arrivez 10 km/h plus vite grâce à l’aspiration, il est impossible de mieux freiner, surtout avec un gars qui freine très tard. J’ai alors essayé de prouver un endroit mais c’était trop difficile, puis j’ai pu le surprendre dans le dernier tour entre les virages deux et trois. J’ai alors encore davantage forcé car peut-être qu’Aleix subirait une détérioration de ses pneus, mais il contrôlait parfaitement. J’ai donc manqué le podium mais c’était une bonne quatrième place et c’est très bien. »

Johann Zarco a donc conclu ce Grand Prix d’Italie en tant que meilleur pilote indépendant derrière Francesco Bagnaia, Fabio Quartararo et Aleix Espargaró, soit les trois hommes que l’on voit se battre pour le titre mondial… Excusez du peu !
Dans ce domaine, la Toscane lui a permis de se débarrasser de Jack Miller et de prendre l’ascendant sur un Álex Rins à la courbe bien plate, mais à l’inverse l’a contraint à s’incliner devant un vigoureux Francesco Bagnaia. Bilan de l’opération, une « vraie » 5e place au championnat, alors qu’il la partageait avec l’Australien avant l’Italie.

 

Italie

 

Direction maintenant la Catalogne, où Johann Zarco a terminé 2e l’an dernier… Décidément, on joue dans la cour des grands !

« Barcelone est également un grand circuit que j’aime bien. Physiquement, ce n’est pas aussi exigeant qu’Austin, par exemple, donc, si j’ai un bon feeling, j’espère avoir le même niveau qu’ici, ou même encore mieux. J’y ai de bons souvenirs de l’an dernier, et j’espère confirmer ce feeling qui progresse, même si je sens que je ne suis pas encore relâché à 100 %. Je livre un combat avec moi-même et c’est un travail de longue haleine car ce sont des réflexes qu’il faut réussir à changer, mais les résultats progressent et c’est motivant ! »

 

Résultat du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Crédit classement: MotoGP.com

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