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Joan Mir a connu une journée noire au Mugello lors d’un vendredi qui lançait son Grand Prix d’Italie dans un team Suzuki promis à l’euthanasie. Et cette issue s’est ressentie aussi sur un Alex Rins seulement 14è, ce qui est certes moins pire que son Champion du Monde d’équipier qui pointe à une anonyme 18è position. Et pourtant les GSX-RR pointent en tête des vitesses de pointe, ce qui fait regretter encore plus le retrait annoncé pour la fin de cette année…

Joan Mir est passé au travers de son vendredi du Grand Prix d’Italie et si les prévisions météo qui annoncent la pluie pour les deux jours suivants se confirment, le pilote de la GSX-RR regrettera cette occasion manquée dans une ambiance de fin du monde dans le box Suzuki… le majorquin explique ainsi son calvaire : « nous n’avons pas pu être aussi rapide que l’an dernier même si, sur le papier nous avons un package plus compétitif. Nous avons du mal à arrêter la moto, nous devons nous améliorer sur cet aspect car si vous avez un problème dans un domaine important comme le freinage puis que vous avez du mal au milieu de virage, quand vous ouvrez les gaz c’est la catastrophe… »

« Nous allons travailler pour nous améliorer ce soir. C’est un circuit que j’ai toujours beaucoup aimé et par le passé on n’a pas galéré je sais être rapide ici » promet Joan Mir. « C’est un vendredi à oublier mais ce sera important pour demain de comprendre quoi faire en FP3 et trouver une bonne référence. En FP1, j’étais dernier à cause des problèmes que nous avons. Il y a certainement plus de potentiel dans la ligne droite que les années précédentes mais sur cette piste il est important d’être fluides, d’être très fort dans les virages. Nous savons que c’est difficile. Ducati est fort ici et demain cela ne me surprendrait pas devoir encore plus de Ducati devant, dans les premières lignes ». Et il termine : « c’est compliqué mais l’équipe peut bien faire quand même, ils sont tous très professionnels ».

V Max Italie J1

Joan Mir :  « pour moi, c’est très important de savoir où je peux aller le plus tôt possible« 

Le problème est aussi dans la tête du pilote, submergée par la grande préoccupation qui concerne son avenir. Joan Mir le reconnait, révélant la drôle d’ambiance qui règne actuellement chez Suzuki… « c’est très curieux que nous soyons dans cette situation, qu’en milieu d’année, celui qui est mon patron, dise que j’aurais l’air bien avec une autre moto… C’est ce que nous vivons, mais c’est très étrange », a déclaré l’Espagnol.

« Pour moi, c’est très important, et je pense que ça l’est aussi pour tout le monde, de connaître l’avenir et de savoir où vous allez aller le plus tôt possible. Mais nous devons vivre cette situation. Je vous dis que c’est très important pour moi et je pousse fort pour pouvoir tout fermer dès que possible que possible » termine Joan Mir.

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Résultat FP1/FP2 du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Crédit classement: MotoGP.com

 

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