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Marc Marquez

Marc Marquez n’a pas raté son entrée dans ce Grand Prix du Japon qui succède à celui du week-end dernier en Aragon qui marquait son retour à la compétition. En Espagne, il avait raté son entrée directe en Q2, une échéance qu’il a peut-être déjà honorée ce vendredi au Motegi puisque, demain, samedi, il devrait y avoir de la pluie. Le tracé qui appartient à Honda a honoré les motos officielles de la marque puisque son équipier Pol Espargaró est aussi dans le top 10 à une septième place qu’il n’avait plus vue depuis des lustres. Cela étant dit, tout ne va pas pour le mieux pour autant, et notamment d’un point de vue physique pour l’octuple titré…

En ce vendredi au Motegi, Honda a sauvé les apparences dans son Grand Prix du Japon, mais Marc Marquez rappelle vite aux pontes de la marque de Tokyo qu’ils auraient tort de déjà pavoiser. D’une part parce qu’il est loin d’avoir la forme pour tenir cette performance réalisée sur un tourt sur la distance d’une course, et parce que, d’autre part, le tracé proposé est assez particulier par rapport aux autres proposés tout au long de la saison.

Sur ce point, l’Espagnol explique : « ici le virage n’existe pratiquement pas dans les courbes, tu vas avec le frein jusqu’au bout et tu tournes en peu de temps, et tu donnes du gaz » dit-il. « Vous n’êtes pas obligé de vraiment négocier une courbe. Le virage n’est pas si important, c’est pourquoi Pol et moi avons placé les Honda dans le top 10, ce qui est également important pour eux. Mais il est vrai que nous n’avons pas les caractéristiques de ce circuit habituellement ».

Là-dessus, il parle de lui-même : « j’ai un peu mal au bras ici sur ce circuit et surtout je sens qu’il y a encore un manque de force. J’ai ressenti ça à Misano et Aragón, mais ici les phases de freinage sont très, très longues. C’est pourquoi j’ai un peu plus de mal. Il sera donc difficile de courir la course avec une attaque à fond. Nous verrons comment nous pouvons être constants tout au long du week-end. Pour faire plusieurs tours de suite je sais que je suis loin, mais l’important c’est que maintenant je suis bon quatre ou cinq tours et je peux piloter comme je veux. Le reste doit encore venir ».

Marc Marquez : « samedi, nous verrons quel est l’objectif en fonction de ce que je ressens au réveil »

Pour autant, le fer de lance de Repsol Honda était certainement satisfait de sa sixième place dans cette FP1 rallongée du fait qu’elle était la seule session MotoGP de la journée : « la moto semble bien fonctionner sur cette piste car nos faiblesses sont moins perceptibles. Je me suis tout de suite senti bien avec la moto. J’ai attaqué à fond aujourd’hui car nous n’avons eu qu’une seule séance et il est censé pleuvoir demain », rappelle-t-il. « C’était donc important d’être dans le top 10. Cela rend la course beaucoup plus facile. Parce que quand tu commences dans le top 10, ça devient plus facile. Et c’est plus facile si vous passez directement au Q2. C’était donc l’objectif principal. Samedi, nous verrons quel est l’objectif en fonction de ce que je ressens au réveil ».

Le bras oscillant en aluminium Kalex a été revu vendredi à Motegi sur la RC213V frappée du 93 : « je n’ai utilisé que le bras oscillant en aluminium aujourd’hui », confirme le pilote de 29 ans. « S’il pleut samedi, nous devons décider avec l’équipe si nous utiliserons le bras oscillant en aluminium ou en carbone. Mais c’est plus une question de quantité, car nous avons plusieurs bras oscillants en carbone et plus de pièces de rechange en cas de chute. Aujourd’hui, je suis allé directement sur la piste avec le bras oscillant en aluminium. Mais nous ne savons pas encore exactement lequel est le meilleur. Nous devons encore l’analyser en profondeur », a ajouté Marc Marquez qui termine : « j’espère sincèrement sous la pluie, afin d’être déjà dans le top dix ».

Marc Marquez, Repsol Honda Team, Motul Grand Prix of Japan

MotoGP Japon J1 : classement

Japon

Crédit classement motogp.com

 

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