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En Espagne, la prise en compte de la pandémie du coronavirus par les autorités obéit à un schéma maintenant connu et somme toute logique : celui qui consiste à décourager tout rassemblement de personnes. Le dernier exemple qui concerne la moto est un tracé de Jerez ouvert aux tests divers et variés jusqu’à ce matin où un team du paddock WSBK a été invité à cesser son activité et à quitter les lieux. Le site est placé sous quarantaine. Voici le communiqué officiel qui détaille un délai moins dramatique que les 50 jours annoncés par l’équipe impactée. Mais il précise aussi qu’il pourra être renouvelé…

Des frontières qui se ferment, d’autres qui restent ouvertes, certaines même partiellement tandis que dans un pays une population doit se calfeutrer chez elle alors que le voisin jusque de l’autre côte de la frontière est soumis à un régime bien moins drastique… Ce que révèle déjà ce Covid-19 c’est que la cohérence européenne comme sa cohésion n’existent pas en temps de crise grave.

Pour ce qui de Jerez, site du prochain Grand Prix d’Espagne toujours espéré comme l’étape qui lancera la saison MotoGP après trois tentatives infructueuses au Qatar, à Austin et en Argentine, on confirme la mise en quarantaine provisoire diffusée par une équipe qui y effectuait des essais et qui est rappelée ci-dessous :

 

 

 

A la suite de cette révélation, le site de Jerez a officiellement communiqué : « le Circuito de Jerez Ángel Nieto informe que, à la suite des recommandations des autorités sanitaires concernant les mesures de restriction de la progression du coronavirus, nos installations cesseront toute activité pendant les 15 prochains jours. Ce délai pourra être révisé ou augmenté si nécessaire ». On arrête donc pour 15 jours… renouvelables si rien ne s’arrange.