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Joan Mir

Joan Mir est un pilote officiel d’un constructeur Suzuki à qui il a même apporté un titre mondial pilotes en MotoGP. Nous étions en 2020, et cette saison, il n’a pu conserver sa couronne qu’il a cédée à Fabio Quartararo, pilote Yamaha. Cependant, pour l’avenir, ce n‘est pas vers la moto frappée des diapasons qui l’interpelle mais bien la Ducati. Dans un récent entretien, il confirme bel et bien qu’il n’y a pas que chez Fabio Quartararo où « tout est ouvert » pour 2023…

Joan Mir a fini troisième du dernier championnat MotoGP et sans la moindre victoire. Puisqu’il était le tenant du titre, il ne peut être heureux de son parcours. Mais il n‘a pas non plus l’intention d’en rougir. Il défend même son bilan, surtout face à un Kevin Schwantz qui s’est montré sévère à son égard en estimant qu’il n’avait pas tiré le maximum du potentiel mis à sa disposition : « j’étais plus rapide avec la même moto à chaque course que l’an dernier » rappelle le Majorquin. « Les autres pilotes étaient juste encore plus forts et je n’ai pas pu faire le saut que j’espérais ».

Il ajoute aussi sur Marca : « certes, le pilote est plus important qu’il y a quelques années, mais il ne faut pas oublier que c’est toujours un sport où l’on fait de la moto. Celle-ci est donc aussi très importante. Il y a des années où les choses peuvent aller mieux et il y a des années où les choses ne se passent pas comme prévu ». Et chez Suzuki, les évolutions ont tardé tandis qu’en interne, il s’est avéré que faire sans un team manager de l‘envergure d’un Davide Brivio était assez incapacitant.

Joan Mir_Sylvain Guintoli_EICMA_2021

Joan Mir : « nous voulons voir ce qui se passe sur le marché« 

Pour 2022, il faudra revoir tout ça. Sinon ? Le discours de Joan Mir en rappelle furieusement un autre décliné en bon français… « Nous voulons voir ce qui se passe sur le marché », dit-il. « Je fais confiance à Suzuki, mais je ne sais pas ce que je vais faire. Si Suzuki et moi avons les mêmes objectifs, alors je serai en sécurité ».

Pour la saison 2022, il échafaude cette perspective : « Fabio a gagné de façon spectaculaire en 2021 et Marc Marquez a gagné encore mieux les autres années. Les deux vont nous rendre la vie difficile, j’en suis sûr ». Puis il termine avec cette remarque susceptible de faire grincer les dents du côté de Suzuki : « nous avons aussi du respect pour Ducati. En règle générale, ils sont les pionniers lorsqu’il s’agit de nouvelles étapes évolutives ». A croire qu’à Hamamatsu, il devrait en prendre de la graine.

Joan Mir, avec sa Suzuki de 2022 aux essais de Jerez.

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