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La saison 2019 a été pour Joan Mir, l’officiel Suzuki, la rampe de lancement pour s’aguerrir à la catégorie MotoGP. Le rookie n’est plus. Le jeune pilote est désormais en orbite en approche de la saison 2020, pour y réaliser des prouesses au coté d’un Álex Rins qu’il compte bien battre à plate couture. 

Le pilote âgé de 22 ans a terminé sa première saison dans la catégorie reine au 12e rang du championnat mais aussi deuxième meilleure recrue MotoGP, derrière Fabio Quartararo. Ses débuts furent chaotiques devant également faire face aux blessures qui sont venus le clouer au lit. Mais il n’en est revenu que plus fort en fin de saison, il a bataillé lors de la dernière course mais a toujours su embrasser le top 10.

L’Espagnol a réalisé son meilleur résultat de la saison au Grand Prix d’Australie où il fini 5e, terminant même devant son coéquipier Álex Rins, qui a fini 9e. D’une manière globale, les performances des deux coéquipiers ont été similaires sur la dernière partie de la saison, un élément important pour le jeune Mir qui a en profité pour aiguiser ses crocs.

Il sait que la première référence pour ses propres réalisations est toujours son coéquipier. « C’est la troisième année pour Álex sur la même moto. C’est un très bon pilote, il a remporté deux courses, il fait un excellent travail » précise le Majorquin.

« Si je suis en capacité de finir devant lui c’est que moi aussi je produis du bon travail,  surtout la première année, ce n’est pas facile de combattre ces pilotes là. Je m’en rapproche, c’est positif » Les tests réalisés à Valence et Jerez ont confirmé la réelle avancée de Joan Mir, où, en terme de performance, les deux compères étaient très proches.

Le manager de l’équipe Suzuki, Davide Brivio, résume la saison des rookies dont « le sien », Joan Mir. « Nous sommes très satisfaits de Joan et des progrès qu’il montre », explique-t-il se souvenant de l’accident de Brno : « ça été compliqué l’obligeant à manquer deux courses. Lors des dernières courses, il faisait bien en Q2, assurant les 10 premières places et entrant régulièrement dans le top 10 », explique Brivio.

Son manager conclut : « Sa confiance est grande. Nous pouvons voir qu’il s’améliore, ses compétences en matière de pilotage s’améliorent et il continue d’apprendre. Notre expérience avec les jeunes recrues montre qu’une autre étape se produit souvent en hiver et ils reviennent plus détendus, parce que c’est la deuxième saison et qu’ils connaissent déjà tous, les divers tracés auxquels ils vont être confrontés. »

 

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