pub

Joan Mir

Mais que se passe-t-il avec Joan Mir ? Le pilote d’une usine Suzuki qui fermera son box en MotoGP dès le Grand Prix de Valence de ce week-end terminé s’apprête à valider sa pire saison de carrière non seulement en MotoGP mais aussi carrément en Grand Prix. Jamais il n’a autant chuté que cette année, pas plus qu’il n’a été aussi mal classé. Il a aussi connu les affres de la blessure et du forfait. Tout ça avant de rejoindre l’équipe Repsol Honda comme équipier de Marc Marquez, une aventure qui n’a réussi à aucun de ses prédécesseurs. Il lui faudra donc être vite en forme avec un mental de fer. D’ailleurs, il pense à se faire opérer…

Lorsque l’on regarde l’actuel parcours de Joan Mir en MotoGP en se souvenant qu’il a été Champion du Monde en 2020, on finit par se demander si une malédiction n’est pas tombée sur les héros de cette saison revue et corrigée par la crise sanitaire. Une interrogation qui interpelle d’autant plus lorsque l’on constate la déprimante situation en 2022 de son vice-champion d’alors qui n’était autre que Franco Morbidelli

Joan Mir en est à quatre saisons dans la catégorie reine, toutes aux couleurs de Suzuki, et il s’apprête à relever un nouveau défi chez Repsol Honda en 2023. Une arrivée qui se fera discrètement car il connaît, pour l’instant, la pire saison de sa carrière. Avant l’échéance de Valence de ce week-end, le Majorquin occupe la 15e place au général alors que lors de sa pire saison de la catégorie reine, il a terminé 12è, en 2019, avec 92 points, soit 15 de plus qu’il n’en a actuellement. En d’autres termes, à moins qu’il ne soit troisième ce dimanche et qu’il ne marque 16 points, il n’aura jamais fait moins bien en tant que pilote, non seulement en première classe, mais durant tout son parcours en championnat du monde.

Joan Mir en route pour la pire saison de sa carrière... de loin

Joan Mir : « je ne peux pas permettre que cela se reproduise« 

En 19 courses cette année, Mir n’a marqué qu’à 12 occasions. Il y a certes eu les blessures, mais le pilote n’a jamais eu autant de manches sans marquer depuis son arrivée au championnat du monde à temps plein en 2016. Sur ces douze courses non marquées, la moitié, six, étaient dues à des chutes. Joan Mir n’était jamais tombée autant de fois au cours de la même saison. Lors de sa première campagne en tant que pilote officiel en Moto3, il n’était tombé qu’à quatre occasions. La dernière fois qu’il a inscrit des points, c’était à Assen, en juin dernier. Et lors des dernières courses qu’il a terminées, en Australie et en Malaisie, il a fini 18e et 19e. À Valence, Mir tentera de terminer avec succès ces quatre années avec Suzuki, où il est devenu champion du monde en 2020. Surtout parce que l’année prochaine, que ce soit pour Mir ou Honda, il faudra faire oublier la débâcle actée par les résultats de 2022.

Comme si cela ne suffisait pas, un problème de syndrome des loges s’est manifesté en Malaisie… « Il me semble avoir eu un épisode de syndrome des loges. Dans les années précédentes, j’en ai souffert un peu, car c’est assez exigeant. Mais pas comme ça. J’ai perdu toute la force de mon bras droit » raconte l’équipier d’Alex Rins, vainqueur en Australie.  « Nous avons réfléchi à la raison pour laquelle nous avions ce problème, nous avons changé un levier avant au début du week-end, parce que je l’ai suggéré. Ensuite, j’ai aussi eu des problèmes d’estomac qui ont peut-être aggravé un peu les choses, et c’est peut-être un peu tout ça qui a un peu causé ce gros problème », tente d’analyser Joan Mir.

« Ce qui m’attriste, c’est que je ne l’ai pas vu arriver » ajoute-t-il. « On parlait avec le kiné, avec qui je me plains toujours un peu de mon dos ou de ma nuque, mais je ne me plains jamais de mon bras. Je veux voir le médecin pour que ça ne se reproduise plus, parce que je ne peux pas permettre que cela se reproduise. Il n’y a pas de raison de terminer le week-end comme ça ». Ce week-end, il fera le Grand Prix de Valence, mais surtout, sur le même tracé Riccardo Tormo, il aura sa première expérience avec la Honda, le mardi 8 novembre. Il devra tenir ces échéances avant de penser à lui et à une opération : « je pense qu’il peut être une bonne option », termine-t-il sur ce sujet sur Todocircuito.

joan mir

Tous les articles sur les Pilotes : Joan Mir

Tous les articles sur les Teams : Team Suzuki Ecstar