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Valentino Rossi a fini par s’y mettre pour un résultat peu probant mais aussi pour une franche partie de rigolade largement partagée. Andrea Dovizioso n’a pas caché son aversion à la chose, un sentiment qui est aussi celui de Johann Zarco. De quoi s’agit-il ? De faire des courses virtuelles via l’outil PlayStation. Une recette trouvée par Dorna pour nous faire patienter dans un moment critique où il faut rester à la maison.  Un endroit familier où le Français à d’autres occupations…

C’est un phénomène qui se développe et qui montre à quel point la fiction rejoint aujourd’hui la réalité. Pour le MotoGP, les courses virtuelles sont maintenant là pour sauver les vraies qui reviendront un jour, lorsque le fléau coronavirus aura desserré son étau sur le monde. Le jeu ludique est à présent un enjeu stratégique.

Il y a eu une représentation avec dix pilotes titulaires sur la grille de départ MotoGP au Mugello le 29 mars et une autre a suivi sur le Red Bull Ring le 12 avril. Une seconde expérience vécue avec un Valentino Rossi dont la présence a été appréciée par tous les acteurs, une démarche solidaire avant tout, car on a vu la séparation existante entre sa génération et celle des autres concurrents dans l’appréhension de la console de jeu.

Johann Zarco n’a pas 40 ans et même pas tout à fait 30, mais il n’est pas formaté à la manette. Il confirme ainsi son peu d’intérêt à la chose virtuelle : « j’ai acheté la Play Station juste avant le confinement pour me dire d’essayer et de passer le temps. J’ai beaucoup joué à la Play Station 2 de 14 à 17 ans, j’y prenais beaucoup de plaisir mais depuis, je n’ai pas touché de console. »

« Je m’y remets mais je vois que pour atteindre le niveau des autres, il faudrait que je reste bloqué des heures et des jours devant la console et l’écran, et ça me donne l’impression de gâcher mes journées » assure le pilote Avintia Ducati.

« J’ai la chance d’avoir de l’espace à la maison, ce qui me permet de m’entraîner physiquement. Je préfère passer mon temps à l’entretien de ma maison et de mon jardin, cela me procure de meilleures énergies. » On notera aussi que le compatriote de Fabio Quartararo est un musicien en herbe, jouant du piano ou de la guitare dès que l’occasion se présente…

« Pour trouver un minimum de plaisir en s’amusant avec ses copains de jeu, il faut être plus ou moins du même niveau. Quand j’ai vu les chronos de Fabio Quartararo, Francesco Bagnaia ou Álex Márquez, j’ai constaté qu’ils roulaient très vite. Même Marc Márquez qui n’a fini “que” 5e a un rythme très rapide. » Et il termine sur le Dauphiné Libéré : « voilà les raisons qui font que je ne participe pas aux courses virtuelles. Si le confinement dure vraiment très longtemps, j’aurai peut-être plus “d’entraînement” et alors j’y participerai ! » S’il faut ça pour ça, finalement, on ne le souhaite pas. On préfère les vraies courses !

 

 

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