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La page Ducati est maintenant tournée pour un Jorge Lorenzo qui va commencer un nouveau chapitre avec Honda. Une période de deux ans où il a sauvé l’honneur grâce à ses trois victoires. Trois succès qui lui ont aussi permis de sauver sa carrière. La vérité peut maintenant être dite et c’est Por Fuera qui passe lui-même aux aveux. Alors que son avenir se faisait de plus en plus floue, avant un Grand Prix d’Italie qui a tout éclairci, le Majorquin était effectivement proche de la sortie des Grands Prix…

Il faut dire qu’alors, on ne voyait pas très bien le retour sur investissement des 12,5 millions d’euros mis sur la table par Ducati pour s’arroger ses services. Avec 10 millions de moins, au moins, Dovizioso faisait le boulot. Une situation compliquée à vivre pour tout le monde, à commencer par le quintuple titré : « on dit qu’en moto et dans le sport en général, votre valeur n’est cotée que par la dernière course effectuée. Et mes dernières prestations avaient été terribles. C’était dur mentalement car je m’impliquais et je m’entraînais comme jamais auparavant. Mais les résultats ne venaient pas ».

Lors de l’émission MotoGP Season Wrap de BT Sport, il poursuit : « qui plus est, je savais ce qui se passait et que nous étions très proches de bons résultats et de la victoire. Mais personne ne me croyait, après 18 mois passés avec Ducati sans succès. On avait mené des courses durant cinq ou dix tours. Mais il nous manquait quelque chose et je savais quoi. Mais l’équipe, à ce moment-là, ne croyait sans doute plus en Jorge Lorenzo ».

Une passe d’autant plus difficile qu’elle promettait l’impasse… « C’était très compliqué. J’ai failli tomber en dépression. Lorsque j’ai commencé à entrevoir la retraite forcée, dans ma tête, j’ai presque craqué. Jusque-là, j’imaginais la retraite comme une libération de la pression et des risques de blessures. Mais lorsque j’ai réalisé que ça pouvait être pour de bon, ce n’est pas du tout ce que j’ai ressenti. J’avais une bonne option dans le nouveau team satellite Yamaha, mais ce n’est pas ce que je voulais ».

Il voulait le guidon officiel Suzuki qui est allé à Joan Mir. Puis le Mugello a eu lieu. Comme quoi, l’énergie du désespoir peut faire des miracles : « c’était ainsi, j’ai été très proche du retrait » termine Lorenzo.

 

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