MotoGP Jorge Martin : "je suis à nouveau le chasseur et j'espère que Pecco Bagnaia a un peu peur de moi"

S’il y a une chose que l’on ne peut pas enlever à Jorge Martin, c’est cette totale confiance en lui dans une compétition MotoGP si intense qu’elle peut susciter le doute dans l‘esprit des pilotes à chaque instant. Pecco Bagnaia, Champion du Monde, et qui a repris les commandes du championnat ce dimanche en Indonésie, après les avoir laissées furtivement le samedi à son collègue de marque espagnol, reconnait avoir besoin d’un entourage bienveillant lui apportant une sereine proximité mentale. Mais le « Martinator » est programmé autrement …

Et ce programme lui permet un reset rapide malgré une grosse désillusion, du genre à dominer une course dont il avait les clés pour confirmer son nouveau statut de leader du championnat, pour mettre encore un peu plus sous l’éteignoir le tenant de la couronne comme officiel Ducati Pecco Bagnaia. La déconvenue a été ainsi vite encaissée : « j’ai été sans erreur lors de 14 Grands Prix. Je savais qu’il y aurait une erreur. Et maintenant, c’est arrivé ici. Il reste dix courses et je me sens en confiance ».

A big big mistake! 😳

@88jorgemartin throws away a victory and the Championship lead as he crashed out when he was leading the race with a 3-second gap! 💥#IndonesianGP 🇮🇩 pic.twitter.com/ZHKlF2C59X

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 15, 2023

**Jorge Martin : « j’ai été impressionné par le retour de Pecco Bagnaia »**

Sur sa bévue, il ne veut pas laisser croire que la remontrée de Pecco Bagnaia depuis le milieu du peloton en ait été à un moment la cause : « je ne savais pas que Pecco était déjà troisième. Je voulais juste courir ma course. Mais j’ai été impressionné par son retour. Nous savons que Pecco est beaucoup plus fort le dimanche ».

Sur sa situation au championnat, qui le remet à nouveau dans le rôle du chasseur, Jorge Martin a commenté : « oui, je suis à nouveau le chasseur maintenant. Et j’espère que Pecco a un peu peur de moi ». Peut-être, mais pour ce qui est de Davide Tardozzi, plus sûrement …

Le mot de la fin revient à Gino Borsoi, team manager du Pramac Racing : « il y a toujours une raison derrière les résultats. Jorge Martin est un phénomène, et semble n’avoir aucune limite. Cependant Pecco a prouvé qu’il était un champion et qu’il serait à nouveau rapide. Nous avons le potentiel pour être Champion du Monde, mais nous devons encore le gagner ». Et ça promet d’être comme ça jusqu’au grand final de Valence. Qui s’en plaindra ?