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Alors que le MotoGP est en passe d’être racheté par Liberty Media – entreprise américaine qui exploite la Formule 1 –, de nombreux acteurs majeurs du paddock se confient sur le sort réservé à notre discipline favorite. Les avis sont parfois mitigés, mais il est vrai que le succès commercial de la F1 depuis début 2017 fait des envieux. Kevin Schwantz, champion du monde 500cc 1993 et icône des Grands Prix motocyclistes se confie sur cette initiative venue de son pays d’origine.

Kevin Schwantz, en bon américain, aime faire bouger les choses. Après avoir activement participé à la création du COTA d’Austin, il s’est exprimé, en marge du week-end de Superbike à Crémone, sur le rachat du MotoGP par Liberty Media. Il est fan de cette idée : « Lorsqu’ils ont racheté la F1, Bernie Ecclestone disait : « vous ne pouvez pas faire mieux que ça ». Mais ils se sont grandement impliqué et ont fait plus, beaucoup plus. Maintenant, j’ai des amis qui me demandent si je n’ai pas des places pour les Grands Prix de F1, alors qu’ils ne savaient pas ce qu’était une moto quand j’en faisais ! Quand je leur demande pourquoi, ils me disent que la série Netflix Drive to Survive les a rendu accroc » pouvait-on lire dans les colonnes de Speedweek.

Il faut dire que les États-Unis sont la cible de Liberty Media. L’intérêt pour la Formule 1 y est grandissant, avec pas moins de trois Grands Prix organisés sur le territoire, à Austin, Miami, et Las Vegas. Mais cela peut paraître curieux qu’un racer comme Kevin Schwantz se montre en faveur de cette initiative, car Liberty Media a aussi profondément altéré la F1 avec des modifications détestées par les fans et les pilotes ; les Sprints, entre autres, mais aussi des événements purement commerciaux.

 

 

Schwantz ne retient que le positif. « Ce qu’ils ont apporté à la Formule 1 est incroyable. S’ils parviennent à faire de même pour le MotoGP et le Superbike, ça gagnera en attractivité. Je tiens à les féliciter et offre mon soutien s’ils en ont besoin. Nous ne pouvons que gagner, c’est certain » poursuivait-il. Reste à s’assurer que Liberty Media ne change pas profondément l’âme du championnat, et n’en fasse pas une « F1 sur deux roues ».

Que pensez-vous de la position de Kevin Schwantz sur la question ? Dites-le-nous en commentaires !