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Il n’est pas encore officiellement sorti, mais il ne faut pas être grand clerc pour le deviner, au vu des opportunités limitées offertes. Il s’agit du calendrier d’une saison 2020 qui veut se lancer à Jerez le 19 juillet pour un Grand Prix d’Espagne. Après ? Suivez le guide…

Le MotoGP devait connaître une saison 2020 composé de 20 Grands Prix. Jamais, dans son histoire, il n’aurait autant voyagé. Seulement voilà, le coronavirus est passé par là. Faisant fermer les frontières, il a poussé le paddock dans l’ornière. Mais ses membres sont vaillants et surtout bien soutenus par un promoteur Dorna que beaucoup de sports mécaniques aimeraient avoir à ses côtés en ces temps compliqués.

Le spectre de la saison blanche a plané puis s’est éloigné et nous voici en mai avec un solide projet. Pour résumé, il est espéré 12 Grands Prix. Un effectif qui nous ramène à 1969. Mais même à cette époque, c’était mieux, car on y recensait aussi 12 pays. Mais pas de pandémie !

Nous devrions donc nous délecter de 7 meetings en Espagne, d’un duo autrichien, d’une doublette italienne, et du cas unique de Brno en République Tchèque. L’ironie du sort veut que la péninsule ibérique, qui aurait dû commencer à réfléchir sur des sacrifices avec la mondialisation du calendrier, se taille la part du lion.

L’Espagne terre d’asile

Jugez-en : deux courses à Jerez, puis deux en Aragón, deux à Valence et une à Barcelone. Viennent ensuite deux meetings en Autriche au Red Bull Ring, de même qu’en Italie, à Misano. Après, ce seront des cerises sur le gâteau. Japon, Malaisie ou Qatar restent éligibles, à condition que le huis-clos soit accepté. On remarque que la Thaïlande n’est plus citée. Et que la France passe à la trappe.

On attend la confirmation de tout ça, comme on espère la poursuite du déconfinement. Le paddock devrait se réduire à 1 300 personnes. Quant au protocole sanitaire, il reste aussi à ficeler, ce qui est également essentiel…

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