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Ducati

C’était le test dans le test de trois jours de Sepang et il a concerné le fameux capteur de pression unique qui révélera uniformément à tous à combien sont gonflés les pneus de chaque protagoniste à un Grand Prix. Car il y a des normes à respecter : 1,7 bar pour le, pneu arrière et 1,9 pour le pneu avant. Si, personne n’a rien à redire sur la gomme arrière, il n’en est pas de même pour celle placée à l’avant. Avec les perturbations aérodynamiques, suivre un adversaire fait chauffer ce pneu qui perd donc de sa surface au sol. Le risque de chute en est accru si bien que les teams avaient pris l’habitude de partir avec des pressions plus basses que cette valeur de 1,9… Avant, ce n’était que des spéculations, avec le nouveau moyen de contrôle l’histoire se révèle au grand jour. Si bien que les pilotes en appellent maintenant à Michelin…

Au passage, on rappellera que c’est Mat Oxley, journaliste pour Motorsportmagazine.com, qui mis les pieds dans le plat, ouvrant une réflexion amenant jusqu’à ce capteur unique. A Sepang, ce dernier a fait son travail, et il a confirmé les propos du reporter sur le fait que la pression des 1,9 bar sur le pneu avant n’était certainement pas suivi par tout le monde au départ d’un Grand Prix. Maintenant que les choses sont claires, les pilotes montent au créneau. Car ils ne veulent pas entendre parler de ces 1,9 bar sur le pneu avant.

Pourquoi ? Alex Marquez, Brad Binder et Marco Bezzecchi ont répondu. Le premier cité a ainsi commenté : « je suis d’accord pour le pneu arrière mais cela n’a pas beaucoup de sens pour le pneu avant, car il y a très peu de place pour augmenter la pression d’air. Jusqu’à 2,2 bars c’est un risque sérieux de chute. Cela peut être dangereux, surtout en course, lorsque les pneus chauffent lorsque vous roulez en groupe ».

capteur

« Pour notre sécurité. Il faut essayer de trouver un équilibre » sur la question de la pression du pneu avant

Marco Bezzecchi a ajouté : « il est dangereux d’aller avec une pression de pneu très élevée. Il suffit de 0,2 bars de plus pour commencer à avoir des problèmes avec le pneu. Pour notre sécurité. Il faut essayer de trouver un équilibre, je pense qu’on peut le trouver entre ce que veut Michelin et nous, les pilotes ».

Il n’y a pas que les pilotes Ducati qui se font du mouron. La preuve avec l’officiel KTM Brad Binder : « en test, la pression des pneus avant n’est jamais trop basse car vous n’avez pas de moto devant vous, donc la pression est normale et reste basse » analyse de Sud-Africain sur Todocircuito. « La raison la plus importante pour laquelle les limites ont souvent été dépassées l’année dernière c’est parce qu’il faut commencer par le moins de pression possible. Si l’adversaire devant vous prend 1 seconde, alors vous n’avez aucun problème. Mais si vous êtes collé à sa roue arrière, la pression dans votre pneu avant peut augmenter brutalement de 0,5 bar. C’est une affaire complexe ».

Tellement que Michelin serait prêt à réduire la limite de pression du pneu avant de 1,9 à… 1,88. Il reste à voir si les équipes et les pilotes accepteront ce nouveau chiffre. La direction du championnat, pour sa part, n’exclut pas de prolonger la période de test du nouveau système au-delà de Jerez et de retarder ainsi l’imposition de sanctions pour dépassement des limites fixées par le manufacturier unique du MotoGP.

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