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Et revoilà Cal Crutchlow ! Au début du week-end, il démontrait qu’il était physiquement à bout et s’interrogeait sur la suite de sa saison. Mais ce samedi, au terme des qualifications, le voilà quatrième, à seulement 12 millièmes d’une place en première ligne. L’Anglais explique cette embellie. Mais pas sûr que son exposé fasse forcément plaisir à son employeur Honda…

Cal Crutchlow est comme revenu des enfers en prenant son ticket pour la quatrième place sur la grille de départ. Et encore, il aurait pu faire mieux, sans un Danilo Petrucci qui semble avoir fait au pilote Honda le même coup qu’il avait fait à Aleix Espargaró en Autriche… « J’ai commis quelques erreurs sur mon meilleur tour », a déclaré l’Anglais qui a rendu près de quatre dixièmes de seconde au poleman Fabio Quartararo.

« J’ai pu m’orienter sur Valentino, qui avait 2 secondes d’avance sur moi. Je savais que j’étais sur un bon tour et je ne voulais pas tout gâcher. J’ai donc freiné deux virages trop tôt. Et une fois dans la zone de freinage, Petrucci s’est mis sur mon chemin, c’est pourquoi j’ai dévié de la ligne idéale. J’ai beaucoup perdu là-bas, et cela m’a coûté la première ligne ». Cependant, au vu de sa situation générale, cette gêne n’est qu’une péripétie : « comme si je dis toujours : si je peux pousser et que mon bras ne se sent pas trop mal, alors je vais tout donner ».

Les conditions dangereuses seraient le quotidien des pilotes Honda

Après la FP3, Crutchlow a été le meilleur du quatuor Honda à la sixième place sur la feuille de temps combinée. Néanmoins, cette quatrième place sur la grille peut être considérée comme une surprise positive. L’ancien champion du monde de supersport fait remarquer : « il nous faut deux tours avec la Honda avant qu’elle fonctionne correctement. Tout le monde sait que l’adhérence de nos pneus arrière est toujours critique car nous ne pouvons pas préserver la température des pneus. C’est pourquoi les conditions fraîches sont particulièrement critiques pour nous. Quelqu’un comme Petrucci peut faire son tour le plus rapide dans le premier, c’est impossible pour nous ».

Et puis il donne un avis qui risque de faire grimacer Honda… « Notre moto offre peu d’adhérence sur la roue arrière, lorsque nous rencontrons cette situation de piste nous en profitons. Certains autres fabricants ont plus de problèmes dans des conditions dangereuses car ils ne sont pas habitués à ce que leur moto glisse. Pour nous, c’est tout à fait normal » …

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