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Fabio Quartararo a signifié son orientation de carrière pour les deux prochaines années et c’est une confirmation de la liaison avec Yamaha jusqu’en 2024. Ceci validé, le marché des transferts va maintenant combler ses cases vides et il y a fort à craindre qu’à ce jeu des chaises musicales, il y ait beaucoup de pilotes qui se retrouvent fanny. Il serait donc peut-être urgent de se décider vite. Qu’en pense Joan Mir ?

Joan Mir arrive en Catalogne avec l’intention de se racheter après les deux abandons successifs sur chute vécus au guidon de sa Suzuki au Mans et sur le Mugello. Et pour cause : non seulement il s’agira de bien terminer cette histoire avec la firme d’Hamamatsu, tout de même marquée par un titre de Champion du Monde en 2020, mais aussi, il faut montrer que l’on est la meilleure opportunité de succès sur un marché des transferts qui présente d’autres bons pilotes à prendre…

L’un d‘eux, Fabio Quartararo, est sorti du jeu. Son ancien équipier du temps de la Moto3 aux couleurs de Leopard commente ce qui n’est pas une surprise : « je pense que tout le monde s’attendait plus ou moins à ce renouvellement, ce n’est pas quelque chose de nouveau, du moins pour moi. Je savais que Fabio était content et Yamaha aussi, bien sûr qu’ils ont des problèmes, comme tout le monde. Mais ils sont sur le podium. Fabio le mérite ».

Et pour ce qui le concerne ? La rumeur insiste pour le mettre chez Honda Repsol… « Honnêtement, je ne sais pas. J’aimerais avoir des nouvelles bientôt, mais je ne sais pas quand ce sera » répond sur GPOne l’équipier d’un Alex Rins qui est tout autant dans l’expectative… « Je suis totalement transparent avec vous. Personne ne veut plus expliquer que moi où je serai. J’aimerais avoir la certitude d’où je serai, mais je ne l’ai pas ». Puis il lâche : « Honda ? Je ne veux pas répondre à ça, parce qu’alors les problèmes arrivent ».

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Joan Mir : “chez Suzuki, Ils font tout pour essayer de terminer la saison de la meilleure façon possible

Joan Mir termine sur la mauvaise impression laissée par Suzuki depuis l’annonce du retrait de la marque du MotoGP. Il veut convaincre que cette conjonction de mauvais résultats avec la mauvaise nouvelle est spécieuse : « de l’extérieur je comprends que ça ressemble à ça, je le penserais aussi de l’extérieur, mais quand on le vit de l’intérieur, vous vous rendez compte que ce n’est pas la première fois que j’ai des problèmes en dehors de la moto et je dois les gérer en tant que pilote. C’est un peu au jour le jour, peut-être que vous avez des problèmes personnels et ensuite vous devez donner 100% sur la moto, c’est notre travail de pilotes de le faire. Je pense que le problème que nous avons est technique, nous devons le résoudre, et c’est là que l’équipe doit se motiver et être unie ».

« Je sais qu’il y a beaucoup de potentiel dans cette moto, j’ai juste le sentiment que cette année nous n’avons pas encore pu montrer le potentiel de cette moto » dit-il encore. « C’est quelque chose qui me met très en colère, car s’il y a du potentiel et que nous avons une bonne équipe et un bon package, pourquoi les résultats ne sortent-ils pas ? La patience et le travail acharné feront la différence, nous ne sommes pas encore loin dans le championnat, nous pouvons changer les choses autour, mais chaque course qui passe rend les choses plus difficiles ».

Cependant : « Suzuki a arrêté le développement pour 2023, pas pour cette année. C’est clair. Nous avons de nouvelles choses à évaluer lors du test de lundi. Ils font tout pour essayer de terminer la saison de la meilleure façon possible. De l’extérieur, cela peut sembler différent, mais la réalité est qu’ils travaillent. À la fin de l’année, ils fermeront tout, mais maintenant ils travaillent ».

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