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Ce week-end le MotoGP a rendez-vous avec Sepang et son Grand Prix de Malaisie. Une échéance qui, l’an passé avait fait des vagues dès la conférence de presse. Une échéance durant laquelle Rossi avait mis l’ambiance en étalant sa conviction d’un complot de Márquez à son endroit pour l’empêcher de récolter un dixième titre mondial. On connaît la suite…

La course dominicale avait été sous-tension et s’était terminée en queue de poisson avec un accrochage entre l’officiel Honda et son homologue de chez Yamaha, pris dans un duel qui allait bien au-delà de l’enjeu sportif. Une explication virile qui avait eu ses conséquences dans la finale suivante à Valence d’où était sorti titré Lorenzo.

C’était en 2015 et voilà que la conférence de presse 2016 arrive au même endroit. La conjoncture y est cependant très différente puisque Márquez a déjà sa couronne sur la tête. Mais l’épisode a laissé des souvenirs. Jusqu’au pourtant flegmatique Lin Jarvis.

Lin Jarvis, c’est le directeur de l’équipe Yamaha depuis déjà 1998. Il en connaît dont un bout sur les trois diapasons et il a vu le Doctor redorer le blason en 2004, vécu son départ en 2010 et assisté à son retour en 2013. Un parcours qu’il a retracé lors d’un entretien à la Gazzetta dello Sport relayé par Insella.it : « Rossi a été le chef d’orchestre de la renaissance de Yamaha » reconnaît-il.

Puis il revient à l’épisode de 2015 : « Vale estimait que la course à Phillip Island avait été arrangée. Et la conférence de presse en Malaisie a tout changé. J’aurais préféré qu’il ne dise rien. Souvent, les pilotes devraient être plus calmes. Je ne pense pas qu’exprimer ainsi son opinion est nécessairement une bonne idée et ce point de vue s’applique autant à Jorge qu’à Valentino ».

Il poursuit : « s’il ne s’était pas exprimé ainsi lors de la conférence de Sepang, je suis sûr qu’il n’y aurait pas eu cette énorme réaction de Marquez. C’était son erreur. Mais ce sont des pilotes, chauds et émotifs, vous ne pouvez pas les contrôler, seulement les conseiller ».

Dès l’an prochain, c’est Maverick Viñales, 21 ans, que le Doctor aura dans les pattes. L’actuel pilote Suzuki déjà vainqueur d’un Grand Prix dans la catégorie reine lui donnera sans aucun doute du fil à retordre. Valentino Rossi le reconnaît bien aisément

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