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Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia n’a pas connu un bon samedi en Malaisie, loin de là, mais comme si une bonne étoile veillait obstinément sur lui, il ne peut que se féliciter d’avoir eu de la chance dans son malheur. Car ses rivaux au championnat que sont Fabio Quartararo et Aleix Espargaró n’ont pas pu tirer avantage de ces circonstances. Mieux pour le pilote Ducati, ils ont aussi eu leur lot de déceptions. Reste qu’il ne s’élancera que neuvième, une position qui le pousse à formuler une demande qu’il avait écartée jusque-là…

Pecco Bagnaia le reconnait d’entrée : « j’ai tout fait pour essayer de gâcher la journée ». Il parle bien sûr de sa chute lors de la FP3 le condamnant à la Q1, d’où il est sorti brillamment après avoir montré sa force lors de la FP4. La Q2 aurait donc dû être le bouquet final, mais une chute l’a fait tourner en pétard mouillé.

Le pilote Ducati explique : « inconsciemment, j’ai commencé à ressentir quelque chose derrière la tête qui te pousse à devenir plus nerveux, à être moins lucide dans certaines situations. Ce sera à moi d’essayer de comprendre quoi faire demain pour rester serein, je peux compter sur mon équipe qui est capable de me détendre ».

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

Pecco Bagnaia : « Fabio Quartararo a fait exactement la même chose de Morbidelli »

Puis il ajoute : « la nervosité, cependant, a été causée par Franco Morbidelli et Fabio Quartararo. Comme beaucoup d’autres pilotes, ils sont entrés en piste sans se retourner et sans pousser. Morbidelli était plus frappant, mais Quartararo a fait exactement la même chose ». Une révélation qui a pourtant été sans suite : « j’ai signalé ce qui s’était passé à l’équipe, puis ils ont décidé. Fabio est allé tellement mal après que ça va ».

Et puis il y a aussi eu le cas Marc Marquez suceur de roue, qui a excédé son team manager Davide Tardozzi : « certaines choses commencent à arriver un peu trop souvent. Ainsi le fait que de nombreux pilotes attendent le sillage, comme cela se produit en Moto3. En qualifications j’avais 7 motos derrière moi, ce n’est contre aucune règle, mais ça commence à devenir un problème ».

Cela étant dit, il fait le point de situation : « la journée de Fabio Quartararo et d’Aleix Espargaró a été encore pire que la mienne. Fabio s’est cassé le doigt et je suis vraiment désolé pour lui, il ne méritait pas une telle malchance en ce moment. Alors que, en ce qui concerne Aleix, je pense qu’il a du mal depuis le début du week-end. Pour tous les trois ce n’était pas une bonne journée ».

Oui mais, à écouter le Piémontais, il a bien plus de ressources pour rebondir que ne l’ont ses deux rivaux directs pour le titre : « c’est une piste qui offre de nombreuses possibilités de dépassement et le moteur Ducati va nous aider. Je peux compter sur mon moteur et sur le travail effectué en FP4 sur les pneus. Je suis en forme » assure-t-il. Cependant, un dernier coup de pouce ne serait pas de refus : « peut-être que ce dimanche serait le bon jour pour discuter des ordres d’équipe, car on en a beaucoup parlé mais ils n’ont jamais été donnés. Cependant, je pense que je suis assez rapide pour bien faire, ce sera important de rester devant et d’être intelligent ».

Rendez-vous donc dimanche pour un Grand Prix de Malaisie qui s’annonce explosif. Sans compter que la pluie pourrait s’en mêler… « Ce serait plus difficile. Hier, j’étais compétitif dans ces conditions, mais la course est une tout autre histoire. Je dois penser que toutes les conditions sont bonnes pour nous » termine Pecco Bagnaia.

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

MotoGP Malaisie Qualifications : classement

Malaisie

Crédit classement motogp.com

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