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Au cas où il l’oublierait, il est sans cesse rappelé à Valentino Rossi que sa dernière victoire remonte à Assen en 2017. Certes, mais on oublie la Malaisie 2018 où il avait été épatant en tenant tête à Marc Márquez. Pourquoi cette amnésie ? Parce que le MotoGP est impitoyable. Il ne retient que les vainqueurs et, pour le coup, le Doctor avait chuté à quatre tours du but. Mais, si c’était passé, il aurait fêté un de ses plus beau succès face à la meilleure adversité et par des conditions qui épuiseraient le premier des pré-retraités… Alors, à maintenant 40 ans, il va remettre ça et essayer cette fois d’aller au bout !

Cela étant dit, avec un Viñales dans une bonne dynamique et un Quartararo à présent dans le paysage, ce ne sera pas simple. Mais ce serait très bien venu. Car Valentino Rossi fait sa pire saison en catégorie reine. Jusque-là, la plus déprimante avait été en 2011 et 2012 où il ne réussissait pas à pointer dans le top 5 au championnat avec une Ducati. Cette fois, il est septième au général avec une Yamaha… Et il reste deux rendez-vous pour arranger les choses.

Alors Sepang serait une bonne occasion pour Vale de se refaire la cerise. Rossi a déjà remporté six victoires sur cette piste de 5 543 mètres et il est monté sur le podium de douze courses. « Malgré de bons tests lors de l’intersaison, nous saurons seulement où nous en sommes ce week-end », a déclaré le vétéran. « L’an dernier, j’étais très fort en Malaisie. Ce n’était pas fantastique à Phillip Island récemment, mais ce n’était pas si mal, il y avait quelques points positifs. Le tracé est bien sûr complètement différent et présente des conditions tout aussi opposées. Ce Grand Prix sera physiquement beaucoup plus exigeant, mais on verra. Nous allons certainement faire de notre mieux. »

MotoGP Malaisie : programme

 

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