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Maverick Viñales est un être sensible. Un aspect de sa personnalité qu’il vient de mettre en lumière dans un entretien à Marca et dans lequel il ne cache aucun de ses états d’âme. Chez Yamaha, il ne connaît pas la réussite escomptée et la frustration est d’autant plus grande que la relation avait commencé par des meilleurs temps au tour et des victoires. Dans son box, le spleen, parfois, le submerge, mais il se console en entretenant une parfaite relation avec Valentino Rossi.

Lorsque l’on regarde le classement du présent championnat du monde, on se dit que le sort de Vinales n’est pas si terrible. Après tout, il est troisième au général provisoire après sept Grands Prix, à 38 points du leader Márquez et avec son équipier Rossi dans son viseur. Certes, mais il ne doit sa place qu’à une régularité sans faille. A part une seconde place à Austin, l’Espagnol n’a joué que dans la partie basse du top 10. Soit très loin de ses ambitions et de son potentiel.

Alors, forcément, face à une telle adversité, on a beau être un pilote officiel, on n’en est pas moins homme : « je me donne toujours à 100%. Lorsque la moto marche, je suis aux avant-postes, mais lorsque ce n’est pas le cas, je dois composer et rester derrière. J’essaie de rester toujours motivé et fort, je ne laisse jamais tomber. Je ne me sens pas comme un prisonnier. J’ai choisi mon destin. Je suis juste frustré car je connais mon potentiel ».

Et parfois, on craque : « l’an passé, j’ai craqué dans le box et cette année, il m’est arrivé encore de pleurer. Je connais mon niveau, je sais où je devrais être. Je suis dur avec moi-même, je ne me pardonne rien. Mais j’enrage de me battre pour une septième place avec des teams privés en sachant mon niveau. Tout avait bien commencé avec Yamaha, puis tout est allé de travers ».

« Le problème est toujours le pneu en course. J’ai beaucoup à donner. Lorsque la moto marche, je suis avec les Honda et les Ducati. L’équipe travaille dur pour nous amener à leur niveau. J’espère que j’aurais un jour une moto du même niveau que celle de Márquez ».

Heureusement, Viñales peut se consoler en allant voir Valentino Rossi : « j’ai de très bonnes relations avec lui, je suis heureux d’être à ses côtés. Notamment en dehors de la piste où là, tout le monde essaie d’exceller. Je ne me mettrais jamais en colère contre lui. Nous avons des bons moments. En dehors de la piste, le monde est différent ».

L’idylle entre les deux champions se poursuivra en 2019 et 2020 pour la plus grande joie de Yamaha.

Source: Marca.com et MotoGP.com

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