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Maverick Vinales

Maverick Viñales n’est peut-être pas du genre rancunier mais il fait assurément partie des personnes qui ont de la mémoire. A présent officiel Aprilia après une période Yamaha qui semblait plus que prometteuse, mais qui s’est finie avec une mise à pied préliminaire à un retentissant divorce, le Top Gun a toujours à l’esprit ce moment de sa carrière. Il en a même fait une conviction : jamais plus il ne retournera sous l’auvent d’un constructeur japonais. Alors, lorsqu’on lui demande si, un jour, il pourrait aller chez Honda, la réponse fuse…

Et pourtant, avec Suzuki, cela ne s’était pas si pal passé. Avec le recul depuis son box Yamaha où tout partait en sucette, Maverick Viñales ne cachait pas sa nostalgie de la GSX-RR qui manque aujourd’hui tant à Joan Mir… A présent pilote Honda. Dans une interview avec Lluís Zúñiga trouvée sur Motosan, l’actuel septième du championnat et auteur pour l’instant d’un seul podium lors de la première manche à Portimao fait un point sur cette saison après cinq Grands Prix. Et il commence par cette mention : « en MotoGP, il y a beaucoup d’égalité et c’est en partie parce que les motos sont plus faciles à piloter ».

Maverick Viñales : « les Japonais ont une façon de travailler qui leur est propre, difficile à comprendre pour nous »

Il ajoute : « nous roulons tous vite et en rythme de course, nous pouvons être très réguliers.  Au mieux, il y a des différences de deux dixièmes. En Moto2, par exemple, seuls les 4 ou 5 premiers peuvent maintenir un bon rythme tout au long de la course, c’est différent. Je me souviens qu’il y a quelques années, en sortant des virages, je n’arrivais jamais à donner les pleins gaz, car la moto partait. Même dans les lignes droites, il y avait des moments où je ne pouvais pas mettre toute la puissance. Maintenant, lorsque vous finissez le virage, vous mettez le maximum et laissez la moto faire le reste. Avec l’aérodynamique et l’électronique, tout est devenu plus facile à cet égard », révèle Maverick Viñales.

Cependant, il y a tout de même des motos à éviter… A la question de savoir s’il irait chez Honda un jour, Maverick se montre catégorique : « je ne signerais pas pour Honda », et il ajoute : « ils ont une moto très extrême et on voit tous les jours que lorsque ses pilotes veulent pousser un peu avec, ils vont au sol ». Et il conclut : « les Japonais ont une façon de travailler qui leur est propre, difficile à comprendre pour nous. J’ai déjà vécu ça chez Yamaha et c’est quelque chose sur lequel je ne veux pas revenir ».

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