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Michelin doit son succès mondial à ses nombreuses innovations technologiques, à commencer par le premier pneu démontable, la carcasse acier, le pneu radial, le Tubeless, etc., etc., etc.

Depuis son retour en MotoGP, Michelin n’a donc de cesse de proposer des pneumatiques toujours plus performants, et les records qui tombent régulièrement sont là pour en témoigner.

Toutefois, malgré l’électronique et des gommes toujours plus adhérentes, il semble que l’on s’approche d’une sorte de plafond de verre que l’on ne pourra sans doute pas franchir sans une grande mutation : encore quelques dixièmes par ci et par là, et Bibendum se heurtera aux limites de la physique, déterminées à la fois par la surface de contact et le coefficient d’adhérence de ses produits.

Mais, comme c’est souvent le cas avec les plus grandes avancées scientifiques, c’est par pur hasard que lors de ses vacances estivales en Crête, un ingénieur de Clermont-Ferrand a eu l’idée qui allait sans doute révolutionner le monde rebondi du pneumatique.

À peine rentré en Auvergne, celui dont nous tairons le nom par peur de l’espionnage industriel a su convaincre les responsables du service compétition de la firme française et, dès l’automne dernier, on a pu constater que le centre de Ladoux se dotait de grands bassins dont même les employés ignoraient complètement la fonction.

Le mystère s’épaissit encore quand une dizaine de semi-remorques vinrent décharger leur contenu grouillant au beau milieu de la nuit.

Depuis, cette partie du centre de recherche est protégée des regards indiscrets par une double rangée de barbelés et des bâches qui empêchent même la prise de photographies aériennes par des drones.

Toutefois, à force de traîner dans les cafés de Clermont-Ferrand, notre envoyé spécial a pu se procurer à prix d’or un document aussi confidentiel qu’effrayant.

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À la vue de celui-ci, il semblerait maintenant certain que Michelin élève en batterie des centaines de pieuvres et ait réussi à en modifier les gènes pour que, une fois tranchées, amalgamées avec du caoutchouc et recousues, leurs tentacules restent aussi vivantes qu’adhérentes. Soit l’alliance de la biologie et de la technologie.

Après des essais qui se sont révélés extrêmement positifs malgré quelques surprises (il semblerait que les pneus fonctionnent mieux sous la pluie que sur le sec mais qu’il faille les surveiller car ils auraient tendance à vouloir s’échapper durant la nuit. Certains auraient même été aperçus sur l’autoroute A75 en direction de la Méditerranée), il ne reste maintenant plus qu’à attendre le feu vert éthique du Conseil d’état qui, interrogé sur ce sujet des Pieuvmatiques™, s’est déclaré très embarrassé par cette demande qui va bien au-delà du “Visionary Concept”, dans lequel on pouvait déjà apercevoir les bassins aquatiques auvergnats…