pub

Pour ne pas passer de vie à trépas, le MotoGP doit être en représentation et c’est justement la fonction de Dorna. Son patron Carmelo Ezpeleta œuvre durement pour une mission pour l’instant impossible. Tant que la planète sera en état de pandémie, organiser un championnat du monde, c’est vivre le mythe de Sisyphe. Reste que, d’annulations en reports, un calendrier se fait et se défait, mais a le mérite d’exister, de tenir le plan et de mobiliser vers l’objectif. Cela étant dit, le timing s’est resserré, et malheur à celui qui se blessera dans le dernier trimestre de cette année décidément anxiogène…

Le coronavirus a euthanasié le Qatar et mis en arrêt maladie la Thaïlande, Austin et même l’Argentine. Car ces échéances sont seulement repoussées. Pour se faire une place, d’autres rendez-vous ont dû revoir leurs dates, comme Valence, mais le calendrier n’est pas ductile pour autant. Il se termine quoi qu’il arrive le 31 décembre !

Voici la situation en ce 12 mars. Le Grand Prix d’Argentine qui devait avoir lieu le 19 avril est maintenant programmé le 22 novembre. Ce qui veut dire que l’échéance de Valence a été une fois encore revue et se positionne à présent le 29 novembre. Mais si l’on regarde bien le déroulé global, on note pas moins de huit Grands Prix en dix semaines… Bref, dans cette saison plus que dans toutes les autres, l’impératif sera de ne pas se blesser.

La zone de turbulence commencera en Aragón, le 29 septembre. Initialement, cela devait être le 4 octobre, mais cette date a été donnée à la Thaïlande, qui devait être le 22 mars et qui a été le premier meeting à être reporté. Arriveront ensuite le Japon (18 octobre), l’Australie (25 octobre) et la Malaisie (1er novembre). Il y aura une semaine de repos, puis le championnat affrontera un inédit triplé composé du Texas (15 novembre), de l’Argentine (22 novembre) et de Valence (29 novembre). Un défi pour les pilotes et le paddock. Mais pour avoir un championnat et une saison, il faudra en passer par là…