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Ce Coronavirus nous avait un peu oublié ces derniers temps, laissant nos championnats favoris se lancer ou reprendre leur saison. Mais le voilà qui revient et qui divise encore un peu plus le continent européen. Un véritable casse-tête pour le promoteur Dorna et les organisateurs de tout poil. La dernière situation en date veut qu’au Portugal, on relâche le huis-clos tandis qu’en Espagne on pense carrément à reconfiner tout le monde…

Chaque jour suffit sa peine sur le front de la pandémie qui n’a jamais lâché la pression sur le monde. Et donc encore moins sur les circuits. On apprend ainsi par Corsedimoto qu’entre le Portugal et l’Espagne, on peut passer instantanément de l’espoir à la déprime.

Une expérience scientifique

Commençons par Portimao qui reçoit ce week-end le WSBK et qui recevra la finale du MotoGP. Le site rouvre les gradins au public pour un échantillon de 250 personnes, certainement triées sur le volet… Et qui n’auront pas accès au paddock, qui restera coupé du monde extérieur.

En fait, ce seront carrément des cobayes pour une expérience scientifique en relation avec la Covid-19. Figurez-vous que si le test est concluant, la prochaine venue de la Formule 1 pourra être honorée par un public de 50.000 personnes… Et pour le MotoGP en fin d’année ?

Nous n’y sommes pas encore. Et d’autant moins que chez le voisin espagnol, on goûte à une autre ambiance. Là aussi le WSBK est premier de cordée. La situation est difficile à la fois en Aragon et en Catalogne, régions où les trois manches de Superbike doivent se disputer à Motorland Aragon (double épreuve) et à Montmelo. Autant de rendez-vous qui sont en danger. En cas de besoin, Dorna est prête à déplacer les trois épreuves à Jerez, où elle a déjà disputé sans problème un meeting le week-end dernier. Un site exploité durant les deux semaines précédentes par le MotoGP…