MotoGP Pol Espargaró KTM : « nous devons être unis sinon, nous n’avancerons pas »

Pol Espargaró est le fer de lance du projet RC16 que KTM a mis en place en MotoGP. Lui blessé, c’est toute la firme de Mattighofen qui est handicapée et c’est justement la situation que regrettent les Autrichiens à la veille du Grand Prix de Thaïlande. Fâcheux, et ce sera une leçon à méditer pour l’avenir. Mais avant, on tire les enseignements du cas Johann Zarco auquel on a signifié que l’on se passerait de ses services jusqu’à la fin de la saison. Une situation inédite, épilogue d’un feuilleton que ne l’a pas moins été. Pol Espargaró donne son avis et livre un message…

Pol Espargaró a été aux premières loges pour vivre la situation de Johann Zarco, pilote embauché pour deux ans par KTM. Finalement, il n’aura même pas fait une saison, une fin prématurée qui soulage tout le monde si l’on en croit l’Espagnol : « je pense que c’était la bonne décision, tant pour nous que pour lui, même si j’ai tout à fait conscience de la complexité de la situation ». Il ajoute sur motogp.com : « je souhaite tout le meilleur à Johann. C’est un pilote rapide, avec beaucoup de talent. Les choses ne se sont pas passées comme il l’aurait aimé cette année, mais je n’ai aucun doute sur le fait qu’il reste sur le marché, s’il continue de travailler comme il le fait ».

Cependant, cette aventure a convaincu d’une chose, que son successeur devra impérativement intégrer : « je pense que nous sommes tous dans le même bateau, du pilote essayeur en passant par les pilotes satellites, nous avançons tous avec un objectif commun : améliorer ce prototype. Actuellement, pour être tout à fait honnête, nous n’avons pas la moto que nous aurions aimé avoir. Oui, nous aurions préféré être mieux placés. En tout cas, une chose est sûre, le pilote qui va venir doit être disposé à travailler de la même façon que les autres. »

« Nous sommes tous super unis. Que ça soit l’équipe Test, Dani ou moi… nous sommes tous très impliqués dans ce projet » insiste Pol. « Le pilote qui évoluera à mes côtés doit être prêt à travailler d’arrache-pied, à se relever après une chute… Que ça soit Mika, si l’équipe décide tout compte fait de le garder en tant que titulaire, ou un pilote de Moto2 ! Mais qu’une chose soit claire : il n’y a pas de pilote n°1 et de pilote n°2, parce que nous devons être unis. Sinon, c’est logique, nous n’avancerons pas. »