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C’est un des événements qui aura marqué cette saison MotoGP qui n’a pourtant pas encore livré toutes ses conclusions. Mais voir un pilote avec un contrat officiel de deux ans avec une usine mettre prématurément un terme à son bail pour cause de mal être et de mal vécu sur sa moto, c’est un fait particulier, si ce n’est historique dans le milieu. Une jurisprudence donnée par Johann Zarco chez KTM. Comment en est-on arrivé là ? Mika Kallio, qui l’a remplacé au débotté après que les dirigeants de la marque autrichienne ont finalement décidé de se passer du Français après Misano, donne sa perception des choses…

Le feuilleton entre Johann Zarco et KTM restera dans les annales. Avec ses multiples interprétations. Le double Champion du Monde de Moto2 a son idée, et chez KTM on a aussi ses convictions. Mika Kallio, dans les murs de Mattighofen depuis le début du projet RC16 a donc l’expérience pour émettre un avis. Il a vécu cette période de l’intérieur et c’est maintenant lui qui est à la place du partant bien parti.

Le Finlandais explique ainsi sur Speedweek : « il est facile de dire que chaque moto a son propre ADN. Chaque machine a des caractéristiques différentes. Il venait d’une Yamaha et il a changé pour notre moto. La Yamaha a un côté complètement différent de la KTM. Il faut donc vraiment ajuster les sensations et le style de pilotage. »

Je ne suis pas la bonne personne pour dire « d’accord, c’était son problème ». Mais il avait certainement des attentes sur la moto et ensuite il ne savait pas ce qui se passait : parce qu’il s’attendait à quelque chose et que le retour était différent, et il ne pouvait pas gérer la situation. »

Je sais qu’il a travaillé dur pour changer les choses, mais à la fin ça n’a pas marché. Pourquoi ? C’est difficile à dire. Bien sûr, tout le monde l’a aidé et j’ai essayé de la meilleure façon possible de l’aider, je lui ai donné quelques conseils. Mais à la fin, ça n’a pas fonctionné. »

Mika Kallio termine : « peut-être aurait-il pu être plus ouvert aux conseils. Mais chacun a sa propre façon de faire, et une telle situation n’est jamais facile lorsque vous avez autant de difficultés. » Il ajoute : « beaucoup viennent et disent leur opinion, il faut changer ceci et cela, alors ça ira mieux… Si vous écoutez tout le monde, vous avez besoin d’une sorte de filtre, car vous devez croire en quelque chose. Je ne sais pas s’il a agi correctement ou non. Mais de toute façon, c’est comme ça. »

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