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Ce jeudi 3 mars 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit de Lusail à Doha, en prélude au Grand Prix du Qatar et à la saison 2022.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui y a réalisé l’an dernier la plus grande vitesse de pointe jamais réalisée en MotoGP et en était reparti en tête du championnat du monde…

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


Johann Zarco : « Bonjour à tous ! Tout va bien en arrivant au Qatar ! Je suis en bonne forme et il n’y a pas de problème au sujet de la chaleur, comparé à l’Indonésie et la Malaisie, donc de ce côté cela aide le mental et le corps à rester cool. Je dirais que le plus grand changement est que nous n’avons pas eu de test avant, donc je pense que la piste sera plutôt sale et que cela prendra un peu de temps pour être vraiment rapide. Je pense que nous nous améliorerons durant le week-end et c’est la chose délicate que nous aurons, plus le fait que la course sera deux heures plus tôt, ainsi que peut-être même les essais. Il faudra donc bien vérifier la température et le choix des pneus pour la course. Nous n’aurons pas le temps de vraiment attaquer avec les pneus tendres et les pneus médium pour savoir lequel est le meilleur pour la course, donc nous devrons nous servir de notre expérience de l’année dernière. Ici, au Qatar, je pense que j’aurai l’avantage de la moto, comme l’année dernière, et comparé à l’Indonésie, cela aidera à être dans le top trois. J’espère ! Et je le suppose. »

Qui d’autre voyez-vous dans le top 3 ? Et envisagez-vous de rester dans le top 3 aussi après le Qatar ?
« Je pense que Fabio sera là : il aime le circuit et il a gagné l’an dernier, donc il sera compétitif. Et j’attends aussi Rins. Il était quasiment sur le podium l’année dernière et d’après les tests qu’il a faits en Indonésie et en Malaisie, je pense qu’il peut avoir de nouveau une très bonne régularité ici. J’espère vraiment que l’avantage de notre moteur va vraiment le bloquer, pas seulement un peu. »

Vous ne parlez pas des Honda…
« Oui. Quoiqu’il en soit, nous avons 11 ou 13 pilotes en 2 dixièmes, donc je ne peux pas faire trop de prédictions. »

Maintenant que Valentino est parti, vous êtes le troisième pilote le plus âgé sur la grille. Le ressentez-vous ?
« Si on considère seulement l’expérience en MotoGP, je me sens encore très jeune, même si nous commençons maintenant la sixième saison. Marc Márquez est en MotoGP depuis 2013, donc il a plus d’expérience en MotoGP mais moi je suis plus âgé. Mais clairement, je me sens encore jeune dans le sens où je n’ai pas obtenu les résultats dont je rêve et que je veux. Mais quand je m’entraîne et que je me prépare, je sens que j’ai besoin d’être encore plus préparé pour atteindre ce que je veux. Donc je suis OK, mais clairement Martin a plus d’avenir que moi (rires). »

L’année dernière, vous avez commencé la saison très fort avant de connaître quelques difficultés. Pensez-vous avoir cette année tout ce qu’il vous faut pour obtenir ce que vous voulez ? Et qui pourrait vous en empêcher ?
« L’année dernière, j’avais également tout mais c’était davantage comme une surprise. Maintenant, nous savons que je suis capable de le faire, donc je dois le prouver en confirmant cela. Le top trois de l’année dernière sera à coup sûr dans le top cinq cette année, et il y aura maintenant peut-être Marc pour toute la saison mais comme je l’ai dit, il est trop difficile de faire des prévisions, car c’est très exigeant : vous donnez le meilleur le top 10 est en 2 dixièmes ce qui rend la situation très dure. J’espère que je ferai partie du top. »

Comment juges-tu ta préparation hivernale et le fait de t’être un peu entraîné avec JMB ?
« Depuis le mois de janvier, bien concentré pour passer un cap sur la moto, physiquement, un cap global d’athlète. Décembre, très tranquille, mais janvier a parfois été très dur sur certains entraînements car je n’avais peut-être pas fait grand-chose en décembre car c’était bien aussi de faire une grande pause. Je me sens bien, et surtout en chemin pour devenir plus fort. Là, en ce moment, je fais tout en négligeant encore moins de choses, parce que si je veux y arriver on ne peut rien laisser au hasard. Et ça, JMB, il aide dans cette idée là, avec son œil moto, son expérience du sport et de gérer des athlètes, il aide à avancer comme ça, et à confirmer si les choses se font bien ou mettre un rappel si ça se passe moins bien. »

Quelles places vises-tu cette année ?
« Je n’ai pas envie de dire les places que je vise, parce que c’est donner le bâton pour se faire battre. Du coup, ça ne sert à rien. J’espère qu’avec une moto qui a la capacité de gagner, gagner des courses serait la plus belle des choses pour cette année. »

L’an dernier, tu as connu un petit creux en deuxième partie de saison : est-ce un paramètre sur lequel tu as beaucoup travaillé cet hiver ?
« Ce n’est pas facile de tout travailler en un mois, sachant que l’on essaie de prendre au moins 15 jours de off. Oui, le moment où j’ai moins performé l’an dernier peut s’expliquer, et là, le but de cette année est de ne pas avoir cette baisse tout en étant autant performant. »

Qui vont être tes adversaires les plus coriaces cette année ?
« Les pilotes Ducati, certainement ! Jorge Martín est en plein progrès et peut vraiment faire mal de temps en temps. Pecco peut confirmer. Márquez reste pour moi un des meilleurs pilotes, parce que c’est Márquez. Et Fabio qui remet son titre en jeu, et je le vois prêt pour le faire parce que sa mentalité est bonne et sa vitesse aussi. »

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