Marc Marquez

Au coup d’envoi du championnat, tous les regards étaient tournés vers Marc Marquez. Le pilote originaire de Cervera a marqué de son empreinte sa première compétition officielle avec la Ducati Desmosedici de l’équipe Gresini Racing, s’octroyant une solide entrée dans le top 5 et engrangeant d’emblée ses premiers points au championnat du monde.

L’expression de Marquez était éloquente, traduisant parfaitement son ressenti : un sourire retrouvé, identique à celui affiché à Cheste lors de sa première prise en main de la Ducati. Quelques mois plus tard, malgré un démarrage moins optimal et la perte initiale de deux places, il a brillamment remonté, entrevoyant même un instant une place sur le podium.

« Comme je l’ai mentionné précédemment, il y a quatre, cinq ou six pilotes plus véloces que nous, mais notre performance lors du sprint était solide », a partagé Marc Marquez à la suite de la course. Il reconnaît que le départ n’a pas été à la hauteur et que « une erreur initiale nous a désavantagés », tout en soulignant l’importance du « rythme soutenu » qu’ils ont pu maintenir.

Marc Marquez s’est réjoui de sa capacité à aligner plusieurs tours rapides d’affilée, une expérience lui enseignant une précieuse leçon : « nous avons réalisé qu’il n’était pas judicieux de pousser la moto à ses limites en permanence, au risque de compromettre d’autres aspects de la performance ». Il a cependant laissé planer un mystère autour de ces aspects spécifiques.

Marc Marquez : « cela faisait longtemps que je n’avais pas réalisé de dépassement en ligne droite »

« Je suis contraint de m’exprimer de manière énigmatique », a-t-il dit, évoquant ce mystère. Puis, il a expliqué : « j’ai acquis de nouvelles connaissances, et avec mon équipe, nous avons identifié des axes d’amélioration. Nous allons tenter de corriger certaines de ces lacunes lors du warm-up de demain ».

Avec une pointe d’humour, il a promis de dévoiler dimanche « deux ou trois ajustements mineurs nécessaires pour peaufiner mon style de pilotage avec le soutien de mon équipe qui va s’efforcer de m’aider ». Il espère que cette synergie leur permettra d’accroître leur vitesse en course. « Voyons si nous pouvons mieux gérer le premier tour demain et adopter une approche différente au départ ».

Marc Marquez n’a pas masqué sa déception quant à sa gestion du départ : « dès l’embrayage, je n’ai pas réussi mon meilleur départ avec la Ducati, perdant presque deux places. Cela révèle notre niveau de maîtrise de la machine. Par la suite, j’ai peiné à être offensif et défensif. Lors de mon duel avec Di Giannantonio, j’ai perdu un temps précieux. Puis, j’ai accéléré le rythme, mais cela m’a coûté en fin de compte ». Et il mentionne : « j’ai fait quelques erreurs. Sans cela, j’aurais pu me battre pour le podium« .

L’octuple champion du monde conclut sur une note positive, non sans lancer une pique à son ancienne équipe : « cela faisait longtemps que je n’avais pas réalisé de dépassement en ligne droite », faisant ainsi allusion à ses performances en termes de vitesse de pointe lors de la course.

MotoGP, Qatar J2 : la grille de départ

Qatar

MotoGP, Qatar J2 : Course Sprint 

Qatar

Crédit classement motogp.com

 

Tous les articles sur les Pilotes : Marc Marquez

Tous les articles sur les Teams : Gresini MotoGP