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Aleix Espargaró Parlons MotoGP

On présentait jusque-là Aleix Espargaró pudiquement comme un caractère sanguin, mais après ce geste injustifiable, et quelles que soient les circonstances de départ qui l’ont amené, on peut commencer à classer l’Espagnol parmi les suivis psychologiques à recommander. Car Aleix Espargaró, depuis toujours, vilipende ses pairs, surtout s’il s’appelle Johann Zarco, se donnant le rôle de donneur de leçon. Mais il vient de franchir allègrement la limite au Qatar.

On ne sait encore si Aleix Espargaró sera sanctionné pour ce coup bien senti donné sur le casque d’un Franco Morbidelli qui en est resté interdit, mais avant que les officiels ne décident, il faut s’arrêter sur ce qui vient de se passer. Les deux hommes se sont visiblement gênés et Aleix Espargaró en a été d’abord le plus courroucé avant de sortir de toute limite en perdant ses nerfs. L’Italo-brésilien, souvent étourdi mais jamais virulent, lui avait préalablement fait un geste pour ramener le calme, ce qui a encore plus excédé l’Espagnol qui a brûlé son auréole de soi-disant « capitaine » du projet Aprilia.

Aleix Espargaró

Il y a eu des précédents avec Aleix Espargaró, le déni n’est plus permis

Au vu de son expérience, et de son âge qui font de lui le plus ancien de la grille de départ, on peut le considérer comme irrécupérable. Il n’y a plus rien à lui apprendre au vu de son pedigree. Au passage, on sent que les nerfs sont en pelote en cette toute fin de saison. Vendredi, des politesses ont été échangés entre Pol Espargaró et Marco Bezzecchi, et on en est resté aux coups de roues. Mais pas au coup de poing. En Q1, Enea Bastianini était aussi excédé par un Iker Lecuona égaré sur la trajectoire.

Cependant, il n’y aucune circonstance atténuante à accorder Aleix Espargaró, coutumier du fait dans la mise en danger de ses pairs lorsqu’il estime qu’il a été gêné par eux. On se souviendra d’un Johann Zarco frôlé à très grande vitesse lors d’un Grand Prix d’Autriche. On se rappellera aussi sa colère hystérique dans son box Aprilia parce qu’il y avait été relâché trop tôt avant le début d’une séance. On attend maintenant la décision des commissaires de la FIM. Avec grand intérêt, car c‘est l’image que l’on veut donner du MotoGP qui en résultera.

UPDATE : la sanction sera de 10.000 euros d’amende comme de reculer de six places sur la grille de départ du Grand Prix du Qatar. 

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