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Luca Cadalora est un nouveau venu dans l’environnement huppé d’un Valentino Rossi qui ne choisit rien ni personne au hasard. Vale a rencontré ce compatriote à la tête de 24 victoires, 72 podiums et trois titres de Champion du Monde lors d’un roulage avec une Yamaha R1. Un échange qui s’est transformé en complicité.

Et cette relation se félicite à présent de sa première victoire acquise avec la manière que l’on sait à Jerez. Talentueux, mais en rien expansif, Luca Cadalora était un paradoxe à une époque où l’Italien se devait d’être volubile et charismatique. Mais c’est justement ce calme et cet esprit d’analyse et de synthèse qui a séduit un Doctor au charme également certain : « je dois dire que Valentino m’a surpris » confesse le vétéran transalpin. « Discuter avec lui ouvre vraiment les yeux ».

Ayant connu et combattu les grands d’antan, quel regard pose Cadalora sur son illustre cadet ? Il répond sur GPOne : « je le considère un peu comme un Frankenstein. Il est concentré sur ses objectifs comme Eddie Lawson, ingénieux en piste comme au dehors, à l’image de Kevin Schwantz, il s’est improvisé comme Wayne Rainey et il est tout autant tenace qu’un Mick Doohan ». De sacrés morceaux assemblés s’il en est !

Et travailler avec un tel monstre de compétence, ce n’est pas trop difficile ? «Pas le moins du monde. Je travaille très bien avec lui. Son groupe d’ingénieurs est rodé et Valentino est toujours détendu. Il ne laisse rien au hasard, mais il sait aussi déléguer. Par exemple, ce n’est pas un ingénieur mais il est très fin dans ses analyses et capable d’expliquer parfaitement ce qui se passe sur une moto. Si bien qu’après qu’il vous ait parlé, vous savez exactement dans quelle direction il faut aller ».

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