Andrea Dovizioso a donc décidé d’assumer pleinement son destin. Et ne pas être sous le joug d’un calendrier Ducati qui lui donnait rendez-vous à la fin des deux Grands Prix en Autriche. Alors que le premier n’avait pas commencé, Dovi signifiait qu’il en resterait là avec le constructeur au terme de cette saison. Avant de remporter la course le lendemain, manière de montrer ce qu’il pensait de ce gâchis. Certes, mais le voilà dans la peau de Zarco en 2019, c’est-à-dire libre, indépendant, mais sans plan B. En fait, il a quatre options. Les voici…
Andrea Dovizioso quittera quoi qu’il arrive la tête haute de Ducati, non seulement parce qu’il a été un vrai artisan du palmarès du constructeur en MotoGP, mais aussi parce que c’est lui qui fermera la porte de l’usine de Borgo Panigale en partant. C’est noble, mais cela a un prix : un avenir incertain. Car Dovi veut poursuivre sa carrière.
Alors voici ses options, et elles ont au nombre de quatre. La première est Aprilia. L’équipe italienne attend de connaître l’issue de l’affaire de dopage concernant Andrea Iannone et semble prête à attendre la mi-octobre, date à laquelle la sentence devrait être connue. Le fabricant de Noale ne peut garantir à Dovi ni un engagement de haut niveau ni du matériel technique pour jouer le podium, mais il existe un nouveau projet qui peut beaucoup grandir grâce à son expérience.
KTM à nouveau dans la course ?
Il y aussi KTM. C’est une hypothèse lancée par La Gazzetta dello Sport. Certes, les pilotes pour 2021-2022 ont déjà été officialisés, mais la position d’Iker Lecuona pourrait également être remise en question si les résultats manquaient. Si le jeune Espagnol était ramené en Moto2, une place dans l’équipe Tech3 se libérerait aux côtés de Danilo Petrucci. Dovi connaît déjà l’équipe française, ancienne structure satellite Yamaha avec laquelle il a couru en 2012. Quant à Tech3, on oublierait la vocation à former les jeunes pour recycler le duo officiel Ducati de ces deux dernières saisons.
Troisième choix, celui du pilote de test MotoGP. La Gazzetta dello Sport explique que Simone Battistella, le manager du pilote, a déjà reçu des appels pour offrir un rôle de testeur avec des wild-cards pour courir en 2021 et peut-être revenir à temps plein à partir de 2022.
Il y a aussi l’année sabbatique. Le triple vice-champion de MotoGP pourrait choisir de prendre un congé annuel, puis d’évaluer les options pour 2021.
Fin de de série ? Que nenni, Jack Miller en suggère une dernière : “si nous lui demandons vraiment gentiment, il pourrait rester et être mon coéquipier“. Surtout si la saison se termine avec un titre mondial…
