Fabio Quartararo a joué la carte de la prudence après avoir essayé le nouveau moteur amené par Yamaha, mais a reconnu qu’il lui semblait « bon ».
C’était l’une des nouveautés les plus scrutées lors du test officiel qui s’est déroulé ce lundi sur le circuit de Jerez : Yamaha avait apporté une évolution moteur, sans encore passer au V4, dont les essais sont toujours en cours. Cette nouveauté a semblé fonctionner dès l’entrée en piste des deux pilotes officiels, puisqu’aussi bien Fabio Quartararo qu’Álex Rins ont évolué en haut de la feuille des temps tout au long de la journée.
« Pour moi, c’est une journée où les temps ne veulent rien dire », a contrebalancé Fabio Quartararo auprès de GPOne. « Déjà, il y avait beaucoup de vent et la piste avait beaucoup de gomme. Je voulais finir tôt, parce que si on attend 17h30, quand les températures baissent, on parvient à faire un bon temps, mais ce n’est pas vraiment positif parce que, quand on va sur un autre tracé, on sent que l’adhérence n’est pas aussi bonne. On a terminé la journée à 15h, quand les températures sont très élevées, et on a roulé en 1’36″3 sans trop forcer, parce que je ne voulais pas commettre d’erreurs et tomber. »
Si Álex Rins n’a pas hésité à mettre en avant les points forts de cette évolution moteur, le Français a préféré jouer la prudence, tout en reconnaissant que le moteur avait effectivement montré de bonnes choses. « Ça a été une bonne journée, mais je crois que cette année on est trop optimistes concernant les tests », a-t-il ajouté.
« Je pense qu’il faut encore un peu de temps pour tirer avantage de ce moteur. » Fabio Quartararo
« Pour moi ça a simplement été une journée d’entraînement durant laquelle essayer le nouveau moteur. Je ne veux pas me considérer comme heureux ou non. Ça a été une bonne journée parce que le rythme était bon, surtout ce matin, où on a roulé régulièrement en 1’36. Ici la ligne droite est très courte, mais le plus important était d’avoir avec le nouveau moteur la même agilité qu’avec le standard. On doit faire des ajustements mais les sensations sont plutôt bonnes. Je pense qu’il faut encore un peu de temps pour tirer avantage de ce moteur mais il y a des aspects positifs et je pense qu’il est bon. »
« La vitesse de pointe dépend du nouveau moteur mais pour moi elle est un peu faussée par la façon dont on sort du virage précédent et du fait qu’il y avait beaucoup d’adhérence, ce qui nous a aidés. On verra. Je crois que la meilleure façon de se rendre compte de la réalité est de l’essayer lors d’un week-end de course. »
Et c’est normalement ce qu’il va se passer dès le Grand Prix de France, la semaine prochaine. Quartararo a confirmé que lui et Rins devraient y rouler avec ce moteur.