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Inutile de faire les présentations : Yamaha est sans doute l’un des constructeurs les plus populaires sur le globe ainsi que dans l’hexagone. Au delà de la renommée mondiale, la marque aux diapasons est également présente en Grands Prix depuis des décennies sans discontinuer. Aujourd’hui, elle est une figure de proue du championnat du monde, représentée en MotoGP seulement. Son héritage important est aussi dû à des pilotes non moins légendaires, et c’est d’eux qu’il sera question dans cette saga. Ensemble, revenons sur les 10 plus grands pilotes de la firme mythique.

Ce top 10 est entièrement subjectif, et la discussion est ouverte ! Cependant, il s’agit tout de même d’établir des critères de sélection afin d’essayer de coller à l’histoire le plus possible. Forcément, une victoire en catégorie reine pèsera logiquement plus lourd qu’un succès en 125cc et cela influencera le classement. Par delà les statistiques pures, il est aussi question de fidélité et d’impact : ceux qui, au cours des années, ont noué des liens forts avec Yam’ auront des chances de figurer haut dans le classement. L’exercice n’est pas aisé, et vise surtout à rendre hommage de manière ludique plutôt qu’à classer.

Il s’agit d’un top de “pilotes Yamaha”, et non pas de “pilotes passés par Yamaha”. Exemple : Andrea Dovizioso ne fait même pas partie des mentions honorables, malgré son talent qui lui concéderait un top 10 aisément. Il n’a évolué qu’un an chez Yamaha Tech3 (2012) et reste associé à Ducati.

Maintenant que les règles du jeu sont établies, nous pouvons commencer ! Entamons, comme à l’accoutumée, par les mentions honorables. Il est ici question de pilotes Yamaha n’ayant pas pu rentrer dans le top 10, mais qui se devaient d’être cités.

La liste des mentions est excessivement longue : de Christian Sarron à Bill Ivy en passant par John Ekerold, elle est truffée de majestueux talents. Ne rassemblant que du beau monde. Colin Edwards est également de la partie, tout comme Rodney Gould.

Dans les années 1990, personne n’oublia le grand Gary McCoy qui lui aussi est un peu court pour prétendre au top 10. Obligé d’en placer une pour notre Olivier Jacque national, qui mérite amplement sa place ici. Si Norifumi Abe  se rapproche des dix sélectionnés, Maverick Viñales fait débat.

Gary McCoy : Un style de pilotage tout en glisse et en spectacle. Photo : Yamaha Community

Certes, l’espagnol n’a jamais été en mesure de jouer un titre depuis son arrivée chez les bleus en 2017. Ses sept succès sur sa YZR-M1 parlent pour lui, et tout le monde dans le top 10 n’a pas de tels chiffres.

Le débat pour la dixième place fut long et tortueux. Qui de Max Biaggi , Kent Andersson ou de Luca Cadalora allait réussir à rentrer dans le club ? Le débat est très tendu, mais c’est finalement Luca qui l’emporte. Andersson connut plus de succès sur Yamaha, c’est indéniable. Dans des catégories inférieures cependant. Le suédois, champion du monde 125cc en 1973 et 1971 est à la peine malgré sa forte relation avec Yamaha.

Avant Valentino Rossi, Max Biaggi était le pilote de pointe de Yamaha. Il ne réussit pas à transformer l’essai. Photo : Yamaha Community

Biaggi, figure marquante du mondial à l’aube des années 2000, est encore plus proche. Il affiche les mêmes statistiques que Cadalora en catégorie reine, et ses belles heures peuvent elles aussi être associées à Yamaha. Bien qu’il soit sans doute, dans l’absolu, un meilleur pilote, les dix années passées dans le giron bleu aident considérablement Luca. Quoi qu’il en soit, le débat existe.


Maintenant que la table est servie, il ne reste plus qu’à déguster ! Rendez-vous demain pour la révélation et la présentation des places 10 et 9 du classement.

 

Photo de couverture : Oz 

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