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Valentino Rossi a passé le cap historique des 400 Grands Prix le week-end passé en Australie et c’est du jamais vu en 70 ans d’existence du championnat du monde de vitesse moto. Une étape consommée par un pilote qui a récolté pas moins de neuf titres mondiaux, 89 victoires sur 500 / MotoGP et 234 podiums. Pas mal, mais il en est un actuellement qui concrétise à tour de bras et monte dans les statistiques. Il s’agit de Marc Márquez qu’Agostini, en tête de tous les palmarès, prédit comme celui qui va le dépasser. Un pronostic que l’on donnait un temps au Doctor. Mais cela ne semble plus d’actualité. Un regret ? Peut-être celui d’être parti de chez Honda finalement…

Valentino Rossi continue sa carrière à 40 ans mais après 23 ans de compétition de haut niveau, on ne peut s’empêcher de faire des bilans. A Phillip Island, et alors qu’il dépassait le cap des 400 Grands Prix, le Doctor s’est livré à une confidence qui laisse pointer comme un regret dans ce qui reste un parcours hors norme. Un tournant qu’il a pris fin 2003 pour associer sa carrière avec Yamaha. Une belle histoire certes, mais avec le recul… « A l’époque, la Honda était la moto au-dessus de toutes les autres, et on disait que sans une Honda on ne pouvait pas gagner. Mais je suis allé chez Yamaha qui était alors en difficulté. A bien y réfléchir maintenant, c’était quelque chose de fou. Je n’étais pas très malin ! »

« Je referais la même chose, c’était le moment le plus important de ma carrière » assure Vale, mais… « J’aurais pu continuer à gagner avec Honda et parfois, pour être honnête, je me demande combien j’aurais pu remporter de courses si j’étais resté chez eux pendant encore cinq ans ? Peut être que j’aurais même dépassé déjà Agostini. Cependant, avec Yamaha, j’ai sans doute moins gagné, mais ils étaient plus gentils. Sur l’instant, je ne dirais pas que j’étais fou, mais plutôt courageux. »

Une démarche qu’il a voulu répéter avec Ducati, mais là, ça s’est moins bien passé… « Ces deux ans avec Ducati, ça a semblé être la fin de l’histoire » raconte Rossi. « Je me suis mis à genoux pour revenir chez Yamaha. Ils ne voulaient pas de moi après une séparation, disons, brutale. Au début, ils me répondaient « non, c’est fini ». Mais heureusement, il y avait Lin Jarvis, mais il y avait aussi le directeur technique Nakajima qui disait non. Mais d’autres m’ont soutenu pour que je revienne. » Et on connait la suite…

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