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Nul n’est prophète en son pays ! C’est ce qu’à dû se dire Valentino Rossi avant de signer avec Audi, après avoir reçu une fin de non recevoir de la marque au cheval cabré…

L’histoire est racontée par le très sérieux Corriere della SeraJohn Elkann, le grand patron de Maranello, a dit non à Valentino Rossi qui rêvait pourtant de continuer sa carrière en associant son nom à celui, prestigieux, du Commandatore.

The Doctor n’avait jamais caché son attirance pour la marque italienne, en vue de préparer sa reconversion, et c’est d’ailleurs sur une 488 GT3 préparée par le team helvétique Kessel que l’homme de Tavullia a couru à plusieurs reprises à Yas Marina. « Une référence fondamentale » qualifiait-il pour désigner la firme transalpine mondialement connue, mais les premières rencontres avec Antonello Coletta, responsable des programmes sportifs des voitures fermées de Ferrari, n’ont, dès l’été dernier, pas produit le résultat souhaité.

« Avec tout le respect que je lui dois, je pense que Valentino est plus âgé que les pilotes Endurance actuels et nous affrontons des adversaires coriaces. C’est comme si l’un de nos pilotes décidait de courir à moto. Valentino s’amuse avec les GT, peut-être qu’il pourrait essayer dans cette catégorie, mais nous pensons que nous avons déjà de bons choix pour l’Hypercar et nous choisirons des pilotes parmi les jeunes émergents. »

Le rêve de Valentino Rossi, et des tifosi, passait avant par une association avec Ferrari, sans objectifs obligatoires mais ouvert à tout développement possible vers l’Hypercar. Cela ne s’accordait visiblement pas avec la vision de Maranello, qui n’a pas vraiment besoin d’aura supplémentaire, ou a peur de devoir la partager, et le projet s’est peu à peu délité sous couvert de complications semi-bureaucratiques.

Vincent Vosse, responsable de l’équipe WRT, le point de référence d’Audi pour les courses GT, a tout de suite compris le potentiel de l’icône italienne et lui a immédiatement mis à disposition une voiture pour un premier test à Valence avec l’idée d’élargir les projets et les perspectives dans un futur proche.

Contrairement à chez Ferrari, Valentino Rossi n’est pas considéré chez Audi comme un pilote de plus avec peu d’expérience en voiture malgré ses 42 ans, mais comme une ressource formidable en termes de talent, de volonté de se mettre à l’épreuve et surtout… de capacité à communiquer.

D’ailleurs, si cela peut consoler le Docteur, John Elkann vient également de dire non au retour d’un certain Jean Todt qui, à 75 ans, postulait pour un rôle de super consultant de luxe, après avoir dirigé le programme sportif de la Scuderia de 1993 à 2009, avant de devenir Président de la FIA jusqu’en 2021. Décidément, il ne suffit pas d’avoir un nom pour représenter Ferrari… l’âge compte aussi !

 

Valentino Rossi

 

 

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