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Si le matin les conditions ont su profiter à Iannone, l’après-midi a comme été un festival pour un Maverick Viñales survolté. Malgré une belle chute dans le redouté et redoutable virage 11, celui qui quittera Suzuki pour Yamaha à la fin de cette saison a fait montre d’une motivation et d’un courage qui l’ont habillé en patron. Qu’on se le dise, l’équipier d’un Aleix Espargaro sixième n’est pas venu en Allemagne pour un simple top 10.

Un résultat qui avait été celui de l’an passé. Cette fois, c’est la victoire qui est visée. Ce vendredi frisquet aura ouvert des perspectives qu’il va falloir cependant confirmer. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre et celui qui pointe cinquième au championnat ne boude pas son plaisir : « l’an dernier, nous avions un autre châssis et pas de transmission seamless » rappelle l’Espagnol. « C’était donc difficile. On a fait depuis du bon travail, on a bien progressé sur le sec et à chaque rendez-vous on se rapproche un peu plus du sommet ».

« Depuis Montmélo, on a un nouveau châssis. Il travaille bien, il donne plus d’adhérence et d’agilité dans les virages.  C’était ce qui nous manquait sur ce genre de tracé. On utilise moins les gaz et on préserve mieux les pneus ». Avec ces armes, il dévoile son plan de bataille : « il s’agira de bien se qualifier et de rester parmi les premiers durant les premiers tours. Car c’est à partir de là que l’on gère bien la moto ».

Maintenant, malgré ses nouvelles qualités, on a vu un pilote flirter allègrement avec les limites : « honnêtement, elle bouge beaucoup lorsque j’ouvre à fond les gaz. Demain, il nous faudrait une moto un peu plus stable. Je pense que l’on peut résoudre ça car on a déjà rencontré ce problème sur d’autres tracés. Mais à part ça, je me sens bien ». Le Viñales n’est pas impressionnable.

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