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Neuf ans… 

Neuf ans depuis ce maudit 5 septembre 2010 et cet horrible week-end où la faucheuse a emporté Shoya Tomizawa sur le circuit de Misano. Et ce drame est toujours aussi présent dans nos esprits et dans nos cœurs.

Le pilote japonais n’avait pourtant pas un très grand palmarès, juste une unique victoire au Qatar, mais il était déjà devenu la mascotte du Continental Circus, principalement par sa vaillance et sa fougue en piste, mais aussi pour son attitude gaie, ouverte et humaine dans le paddock.

Très loin de ce qu’on avait l’habitude de voir jusqu’à présent avec les autres citoyens du pays du soleil levant, et c’est sans doute ce contraste qui le rendait également tellement attachant, à l’image du contraste de son visage sur la plus haute marche du podium de Losail, déformé entre joie et épreuves subies.

Le drame a également atteint son entourage, à commencer par Alain Bronec et Gilles Bigot, qui, aujourd’hui encore, vivent avec le souvenir de Shoya, et non pas dans le souvenir, ce qui est différent, mais se font un devoir de perpétuer sa mémoire et de garder des relations avec sa famille.

Certains pourraient penser qu’il est temps de tourner la page, mais ce serait sans doute mal connaître la civilisation japonaise, à mille lieues de la nôtre, y compris et surtout, dans ses rapports à la mort. La présence de sa maman sur les circuits pourrait en témoigner, s’il le fallait…

De « là-haut », nul doute que le pilote de Chiba regarde toujours le petit monde des Grand Prix et apprécie les stickers #48 disséminés ici ou là.

Tu nous manques, Shoya !