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En préambule, expliquons succinctement pourquoi cette série d’articles consacrée au test MotoGP à Misano est publiée avec un mois de retard, bien après notre compte-rendu exclusif du test Pirelli MotoGP, par exemple, qui s’est pourtant tenu le lendemain avec une moto de chacun des cinq constructeurs, Ducati, Aprilia, KTM, Honda et Yamaha.

Problème de temps, problèmes de matériel (d’où le mauvais traitement des images), on ne va pas vous raconter notre vie, mais oui, nous avons bien passé la journée entière dans la pit-lane du circuit MWC Marco Simoncelli pour découvrir les dernières évolutions testées, dont certaines ont déjà été adoptées aujourd’hui.
Et avant de faire nos valises pour le test post-Valence dans quelques jours, il était impératif de faire le point sur ce que les constructeurs ont essayé à Misano, même si cela est de manière parfois trop succincte à notre goût…

Alors non, vu la longueur de la pit-lane et le fonctionnement de ce genre d’essais (box fermé, ouverture pour laisser partir le pilote, et box fermé dès son retour), nous n’avons sans doute pas tout vu malgré notre présence permanente sous le soleil cuisant, mais voici l’essentiel de ce que nous avons pu observer.


Après Ducati, Aprilia et KTM, intéressons-nous à Honda.

C’était la première fois où nous pouvions approcher de près les nouvelles RC213V, celles qui ont permis au team d’usine de faire un véritable bond en avant, et accessoirement de déstabiliser Johann Zarco

Le cadre, que nous n’avions pas pu apercevoir lors de notre dernier point sur la marque à l’aile d’or, comporte maintenant de nombreux trous.
C’est important et nous y reviendrons en fin d’article…

Pour le reste, nous avons surtout remarqué deux choses : la première, c’est que le bras oscillant en carbone est loin d’être devenu la référence.
En particulier Luca Marini ne semble pas l’apprécier, et aucune de ses machines n’en disposait, même la dernière.

Il ne figurait pas non plus sur la RC213V de développement de Takaaki Nakagami.

On pouvait néanmoins l’apercevoir sur la moto de Joan Mir.
Il intègre le bossage destiné à procurer de l’effet de sol, une solution propre à Honda, en lieu et place des dérives de bras oscillant chez Aprilia, KTM et Yamaha.

La vraie nouveauté était un nouveau dosseret de selle, plus volumineux, et présenté en deux versions.
La première, avec les ailerons « stégosaures » maintenant devenus traditionnels chez la plupart des constructeurs.
On note toutefois que l’aileron arrière style automobile comporte là une prolongation à l’extrême arrière.

Le deuxième modèle dispose d’ailerons latéraux inspirés de ceux initiés sur les Ducati officielles en plus des « stégosaures ».
L’aileron arrière est différent, tout comme le dosseret en carbone lui-même.

Chez Johann Zarco, nous n’avons pas eu l’occasion de voir des nouveautés, même s’il dispose aujourd’hui du cadre, du bras oscillant en carbone et des appendices aérodynamiques.

A Misano, visuellement, il a juste essayé les dernières évolutions aérodynamiques, dont se servaient déjà Joan Mir et Luca Marini.

Et les trous du cadre, vous vous souvenez ?

Il semble que pour son dernier cadre, Honda ait décidé de copier la nouvelle approche utilisée par Yamaha, que ce soit pour sa M1 à moteur 4 cylindres en ligne ou sa V4.

Allons donc voir comment cela fonctionne…

A suivre lundi…

technique MotoGP Honda Misano

 

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