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Kawasaki a déjà annoncé quelques caractéristiques de sa Ninja H2 2019 et, au-delà des 231 ch, du nouveau filtre à air, du calculateur revu et des nouveaux étriers Brembo Stylema, figure une peinture « auto-réparatrice » basé sur le principe suivant.

La peinture de la Kawasaki comprend une couche supplémentaire qui possède des segments microscopiques produisant un effet de ressort absorbant l’impact (quand le ressort se contracte), avant de revenir à leur forme normale (quand le ressort se détend).

C’est ce qu’on appelle « l’effet curling » que nous pouvons voir à droite dans le graphique ci-dessous, en contraste avec les couches utilisées dans la peinture traditionnelle.

Dans le secteur automobile, ce type de peinture « auto-réparatrice » a déjà été appliqué, mais, basé sur des réactions chimiques, cela peut prendre des semaines pour que la peinture revienne à son état initial. Selon le brevet Kawasaki, dans certains cas, 10 à 20 minutes seulement seraient nécessaires pour réparer les petites rayures, à des températures ambiantes comprises entre 26º et 30º.

En plus de tout cela, il est également intéressant de noter que sous cette couche « auto-réparatrice », il existe une deuxième couche de protection plus dure pour éviter certaines rayures trop fortes pour être réparées par cette technologie innovante.

La formule semble donc intéressante pour effacer les micros rayures dues aux frottements de votre blouson sur le réservoir, mais ne croyez pas pour autant qu’elle sera capable d’éliminer des rayures profondes comme, par exemple, celles laissées volontairement par une clé malfaisante, et encore moins celles laissées involontairement par une chute…