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« Green is the new Black », c’est sans doute l’idée qui a traversé l’esprit des ingénieurs et chimistes de chez Michelin. L’entreprise basée à Clermont-Ferrand a souligné son engagement en faveur du développement durable lors du Movin’On, le sommet mondial annuel de la mobilité durable, où elle a présenté un nouveau pneu de course composé de 46% de matériaux durables. Il s’agit d’une première étape notable dans l’objectif de l’entreprise d’utiliser 100 % de matériaux durables dans ses pneus – pas seulement pour la compétition, mais pour tous les pneus – d’ici 2050.

Le fabricant français a choisi un pneu de course, par opposition à un pneu de route conventionnel, pour prouver qu’il peut construire un produit fabriqué de manière durable mais également performant sans compromis sous les contraintes intenses de la compétition de sport automobile.

Comment crée-t-on exactement un pneu avec 46 % de matériaux durables ? Pour atteindre ce pourcentage élevé, les chimistes de la marque ont augmenté l’utilisation de caoutchouc naturel et intégré du noir de carbone recyclé à partir de pneus en fin de vie à son processus de fabrication. Les matériaux biosourcés ou recyclés utilisés pour ce pneumatique proviennent également de produits du quotidien comme des écorces d’orange et de citron, de l’huile de tournesol, de résine ou de sapin ainsi que de l’acier recyclé de boites de conserve. Non, ce n’est pas un poisson d’avril !

 

 

Michelin s’est associé à l’équipe GreenGT pour équiper leur prototype d’endurance à hydrogène Mission H24, afin de réaliser des tests grandeur nature, et de concilier les hautes performances avec l’utilisation de matériaux durables, une équation souvent perçue comme problématique. Si les ingénieurs de l’entreprise arrivent à résoudre ce problème sur des pneus à haute performance, il y a de fortes chances que ce type de composé fasse son apparition sur la route.

Il est tout à fait clair que Michelin s’engage pleinement pour un avenir commercial plus vert. En mai de cette année, leur partenariat avec la société française de biochimie Carbios pour transformer les bouteilles plastiques en fibres de renforcement pour ses pneus a été présenté. Mais dès février, la construction de la première usine de recyclage de l’entreprise a commencé. En outre, un objectif de 40 % de matériaux durables dans ses pneus d’ici 2030 a été fixé comme une étape intermédiaire avant son objectif de 100 % d’ici 2050.

En mettant l’accent sur le développement durable, Michelin a également utilisé le Sommet Movin’On pour exprimer ses plans visant à réduire l’impact environnemental du processus global de production de pneus, y compris les matières premières, l’utilisation de la route et le recyclage. La marque au Bibendum a également présenté le projet WISAMO, une voilure gonflable conçue pour réduire les émissions de carbone dans le transport maritime.

2050 est peut-être loin, mais 2030 reste un futur proche en termes de développement technologique.