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L’actualité MotoGP au ralenti permet de prendre le temps de mieux se pencher sur la personnalité de certains pilotes, et c’est le cas aujourd’hui avec cette sorte de publi-reportage publié par le célèbre magazine GQ,  pour le compte de SEAT…

Andrea Dovizioso, champion du monde 125cc en 2004, a fait son arrivée en MotoGP quatre ans plus tard, chez Honda.
Le pilote italien a longtemps souffert de ce qu’il considérait comme une injustice, à savoir la surmédiatisation de Valentino Rossi par rapport à lui. Plus récemment, il a dû surmonter sur la piste l’arrivée d’un Jorge Lorenzo embauché à prix d’or, ce qui pouvait également être vécu comme une sorte d’injustice, par rapport aux 4 années consacrées à développer la Ducati. En réaction, il avait alors déclaré de ne pas vouloir être le pilote numéro 2…

Mais 2017 jette un coup de torchon sur tout cela, et non seulement le natif de Forlimpopoli s’est emparé du commandement du championnat du monde, mais il y figure encore en très bonne place, à 6 points du leader, et, peut-être plus important, il apparaît serein et heureux…

C’est sur les routes autour de Forli et à Bertinoro (lieu de son enfance) que GQ a interviewé l’homme qui préfère de loin vivre à la campagne qu’en ville.

Vous avez dit un homme « authentique » ?
Voici notre traduction du premier de trois épisodes…


Nous sommes maintenant dans la région où vous êtes né. Quand avez-vous réalisé pour la première fois que vous feriez carrière sur les motos ?

Andrea Dovizioso: « Et bien, c’est très étrange parce que j’ai commencé à conduire des motos à l’âge de quatre ans, comme la plupart des pilotes. Vous commencez vraiment seulement pour la passion. Et vous pilotez votre moto quatre fois par semaine uniquement parce que vous voulez essayer et vous amuser. Après avoir eu sept ans, j’ai commencé à faire des courses, car c’était la première année où vous pouviez avoir une licence pour courir. »

C’était sous l’impulsion de vos parents ?

« Oui ! Mon père ! Mon père l’avait déjà décidé avant que je naisse. C’est sûr ! Il disait à tout le monde que j’allais être champion du monde. Quand vous avez un grand rêve, tout va dans la même direction. »

Pouvez-vous vous souvenir de vos bagarres sur la piste ?

« Beaucoup ! Beaucoup ! J’ai beaucoup bataillé durant ma carrière, dans chaque catégorie. L’année où j’ai remporté le titre, il y a vraiment eu beaucoup de bagarres avec Jorge Lorenzo, qui est maintenant mon coéquipier, avec Locatelli, Barbera, Casey Stoner. En 250 cm³, nous nous sommes battus pour le championnat pendant deux années avec Jorge Lorenzo. Et c’était vraiment vraiment bien ! »

À quoi pensez-vous quand vous devez doubler quelqu’un ?

« Cela dépend par exemple de qui vous essayez de doubler. Car chaque pilote a des caractéristiques différentes, chaque pilote a une moto différente, donc vous devez analyser chaque chose avant de faire quoi que ce soit. »

Est-ce que cette route vous plaît particulièrement ?

« Cette route qui monte et qui descend jusqu’à Bertinoro (lieu de son enfance) est très jolie. Elle n’est pas très longue et c’est toujours bien de voir où ils fabriquent le vin.  C’est relaxant parce que nous voyageons beaucoup, nous avons beaucoup de stress durant le week-end, et l’intensité que vous mettez durant le week-end est quelque chose de très important. Donc revenir dans un endroit relaxant est vraiment important pour moi. Retrouver ma famille, ma fille, ma petite amie, ma mère…

Une autre de mes passions est le motocross. Je m’entraîne beaucoup ici en motocross, en hiver mais également durant la saison, car nous n’avons pas le droit de piloter une MotoGP puisque les essais sont limités. C’est assez dangereux, Ducati n’est pas très heureux, mais c’est la seule façon de s’entraîner à moto. »

Quand vous n’êtes pas en déplacement à l’autre bout du monde, vous utilisez une moto ou une voiture ?

« Normalement, j’aime piloter une voiture. J’ai la chance d’avoir cette SEAT spéciale et c’est très bien pour un pilote car elle est vraiment compacte , très petite, mais avec beaucoup de chevaux. C’est le meilleur compromis pour un pilote. Nous avons toujours besoin de puissance. »

 

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