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Le principe d’une wildcard est simple : Il s’agit de récompenser un pilote et de lui faire prendre part à un grand prix afin d’en remplacer un autre blessé, ou d’ajouter une machine sur la grille. Tous les plus grands commencent ainsi dans les plus petites catégories. C’est lors de ces courses que les jeunes loups doivent prouver au monde leur valeur.

En MotoGP, il s’agit plus souvent de testeurs, mais aussi d’invités. Chaque année, ces pilotes se succèdent, parfois sans laisser la moindre trace et ne jamais réapparaître au plus haut niveau. Dans ce nouveau format, nous allons explorer l’intégralité des grilles MotoGP, à la recherche de ces héros d’un jour, totalement oubliés.

Ce premier article s’intéresse à la saison 2017, année riche en wildcards. Nous débutons avec le « moins oublié » d’entre eux, Michele Pirro.

L’italien est un habitué du MotoGP. En effet, il occupe le rôle de « pilote de secours et d’essai » pour Ducati Corse depuis 2013. Que ce soit en période de test ou en remplacement, Pirro ne déçoit jamais et affiche un très beau niveau.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

En 2017, son employeur lui permit de participer à trois manches du mondial au Mugello, à Misano et à Valence. Lors du Grand Prix de Saint-Marin, il termina cinquième sur une piste détrempée, son meilleur résultat jusqu’alors.

Dans la catégorie des « assez connus », n’oublions pas Sylvain Guintoli, très populaire par chez nous. Le champion du monde Superbike remplaça Álex Rins, blessé, à l’occasion de trois courses consécutives. Sa meilleure prestation, au Mans, se solda par une 15e place.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

Nous ne présentons plus Mika Kallio, pilote d’essai KTM, qui lui aussi, participa à quatre Grands Prix, avec une belle dixième place en Autriche.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

En revanche, vous souvenez-vous de l’affaire Jonas Folger ? Ce dernier, promis à un bel avenir, avait dû mettre un terme à sa saison en raison d’un problème de santé récurrent. Monster Yamaha Tech3, hôte de l’allemand pour la saison 2017, fut contraint chercher des remplaçants pour quatre courses consécutives.

Le pilote japonais Kohta Nozane fut propulsé par la firme aux trois diapasons. Si vous avez une excellente mémoire, vous vous rappelez peut-être ses wildcards Moto2 au tout début de la décennie 2010.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

Sa pige, prévue au Japon, se solda par un abandon. Aujourd’hui, Nozane fait équipe avec Garrett Gerloff au sein de la formation GRT Yamaha WorldSBK Team. Un autre pilote fut dégoté pour la manche australienne, en la personne de Broc Parkes.

« L’Aussie » avait déjà roulé en MotoGP lors de la saison 2014, à temps complet chez Paul Bird Motorsport. Malheureusement, il n’égala pas son meilleur résultat en carrière (11e à Assen en 2014), et échoua à la dernière place devant son public. Spécialiste d’endurance, il mit fin à sa carrière au début de l’année 2021, âgé de 39 ans.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

Pour les deux dernières manches de la saison, Monster Yamaha Tech3 donna sa chance à Michael van der Mark, actuel pilote officiel BMW en Superbike. Les deux essais furent honnêtes, avec une 16e et une 17e place, sans jamais connaître la MotoGP auparavant.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

Parmi les autres piges, nous recensons aussi Katsuyuki Nakasuga, l’habitué. Son cas est tellement spécial que nous lui avons déjà dédié un article ! Ce dernier, présent au japon, courrait pour l’équipe d’usine Yamaha 100% japonaise, le Yamalube Yamaha Factory Racing Team, ce qui explique la différence de couleurs avec les deux officiels. Le bougre termina dans les points, à la 12e position !

 

Photo : Michelin Motorsport

 

En l’absence de Jack Miller au Japon, Hiroshi Aoyama prit sa place chez EG 0,0 MarcVDS. Le champion du monde 250cc 2009, autrefois testeur officiel Honda, franchit la ligne en 18e position. Cette course fut l’une de ses dernières avant la retraite.

 

Photo : Michelin Motorsport

 


Pour finir, voici le pilote le moins connu ayant participé à la saison 2017. Il s’agit du premier pilote test Suzuki, qui lui aussi, eut sa chance grâce à la blessure d’Álex Rins. Takuya Tsuda termina 17e à Jerez.

 

Photo : Michelin Motorsport

 

C’est tout pour cette année ! Si le concept vous plaît, nous pourrons voir d’autres années récentes et plus anciennes. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez en commentaires !

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport