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Après avoir écumé les grilles 2017 et 2018, intéressons-nous aujourd’hui aux pilotes et piges oubliées de la saison 2019. Bien que moins nombreuses cette année-là, certains remplacements marquants ont rythmé la saison.

Débutons, de nouveau, avec l’immuable Michele Pirro chez Ducati. S’il fallait décerner un titre de « meilleur pilote wildcard », nul doute que l’italien serait très bien placé. Chaque année, il s’est illustré, n’ayant pas à rougir face aux pilotes usines. Pirro intervint à trois reprises, à chaque fois en wildcard (Mugello, Misano et Valence) et prit les points de la septième place lors du Grand Prix d’Italie.

 

Photo : Michelin Motorsport.

 

Autre habitué de cette rubrique, Sylvain Guintoli est à nouveau de la partie. Très important pour Suzuki, le Français à joué un rôle déterminant dans la course au titre 2020, sacrant la mythique marque japonaise pour la première fois en 20 ans. Le vainqueur du championnat du monde d’endurance 2021 réalisa trois wildcards (Catalogne, Brno et Motegi), mais également un remplacement. En effet, Joan Mir subit une contusion pulmonaire en milieu de saison et fut mis à pied deux courses. S’il ne fut pas remplacé sur le Red Bull Ring, « Guinters » enfila le cuir à Silverstone. Ces quatre courses se soldèrent par un seul finish dans les points à Barcelone.

 

Photo : Michelin Motorsport.

 

Stefan Bradl fut également appelé en renfort, suite à l’énorme blessure de Jorge Lorenzo chez Honda Repsol. D’ailleurs, si nous ne pouvons inclure l’Espagnol dans cet article en raison de son statut de titulaire, les photos de la RC213V frappée du n°99 choquent toujours autant. Bradl avait déjà réalisé une wildcard à Jerez pour le compte du HRC. Définitivement, on ne se lasse pas de cette livrée « usine ».

 

Photo : Michelin Motorsport.

 

Vous l’avez peut-être oublié mais Bradley Smith a lui aussi joué les développeurs en 2019. On ne peut pas dire que l’expérience fut concluante chez Aprilia, mais ces quatre piges découlèrent sur un contrat à temps plein pour 2020.

 

Photo : Michelin Motorsport.

 

À Valence, pour la dernière manche, Iker Lecuona faisait ses débuts en catégorie reine. Alors pilote Moto2 chez American Racing, l’Espagnol devenait le premier pilote né au XXIe siècle à faire ses débuts en MotoGP, afin de remplacer Miguel Oliveira chez KTM Tech3. L’expérience se solda par une violente chute, manquant de blesser sérieusement Johann Zarco

 

Photo : Michelin Motorsport.

 

…Sur LCR Honda ! En effet, après un début de saison polémique chez Red Bull KTM Factory Racing, le double champion du monde Moto2 avait trouvé refuge chez Lucio Cecchinello pour les trois dernières courses de l’année. Zarco remplaçait alors Takaaki Nakagami, opéré à l’épaule. Sur une machine de 2018, il fit une entrée dans les points en Australie et ne termina pas en Malaisie. À Valence, il chuta avant de se faire faucher par la KTM RC16 d’Iker Lecuona en allant récupérer sa propre machine.

 

Photo : Michelin Motorsport.

 

C’est tout pour 2019 ! Quelle année aimeriez-vous voir ? Dites-le-nous en commentaires !

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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