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Scott Redding

Scott Redding est connu pour être un de ces caractères qui égaye le paddock, séduit les fans et effraie les employeurs. Un style brut de fonderie qui heurte une ambiance générale marquée par ce que l’on appelle aujourd’hui le politiquement correct pour en faire une plus-value. Alors qu’avant, on déterminait cette posture comme de la vilaine hypocrisie. Chacun a sa sensibilité et celle de Redding est à fleur de peau. Chez Ducati, dans la chaleureuse passion italienne, ça peut passer, mais que cela va-t-il donner sous la lumière crue et la propreté clinique d’un box BMW ?

Scott Redding est resté maître de son destin dans un marché des transferts en WSBK où il était clairement chahuté dans son antre Ducati. Un Bautista lui était de plus en plus préféré. Mais l’Anglais a contre-attaqué. Avant qu’on ne lui montre la sortie, il l’a prise en filant droit en direction pour un projet BMW dont il se plait à dire qu’il était clairement désiré. A la différence de l’aventure transalpine.

Certes, mais le haut en couleur anglais sera-t-il à l’aise dans le tableau plutôt pastel de la marque bavaroise ? A cette question, Redding répond comme il en a l’habitude… Franchement ! « Je ne plierai pas », promet Redding sur Speedweek. « Vous savez exactement quel genre de gars je suis. En même temps, cependant, j’ai appris mes leçons quand j’étais plus jeune et maintenant je sais quoi dire et quoi ne pas dire ».

Scott Redding

Scott Redding : « vous pouvez me donner des directives, mais je ferai mon truc »

« J’ai grandi, mais je ne laisserai jamais personne me faire pencher dans une certaine direction » ajoute le futur marié. « Je me fiche de quelle équipe ou de quel constructeur il s’agit, personne ne me change. Vous pouvez me donner des directives, mais je ferai mon truc, j’ai toujours été comme ça. J’ai appris à la dure et c’était cher, mais c’est moi. Ils ont eu Tom Sykes depuis quelques années, donc ça ne peut pas être si mal ». L’Anglais rappelle ainsi un trait de caractère fort de celui à qui il va succéder. Mais sur Sykes, même si c’est intense en interne, cela ne transparait que rarement à l’extérieur…

Scott Redding a la colonne vertébrale

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