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Remy Gardner

Remy Gardner a connu sa première expérience avec la Yamaha R1 de WSBK sur le sec lors de la première des deux journées de test programmées pour la discipline à Jerez. Une vraie découverte que l’Australien compare forcément avec sa dernière KTM de MotoGP. L’occasion de découvrir qu’entre les deux catégories, un vrai monde s’est crée…

Remy Gardner n’a pas sa langue dans sa poche, ce qui lui a d’ailleurs valu des soucis lors de sa première et finalement dernière saison en MotoGP l’an passé, sous l’auvent KTM. Un franc-parler qui peut créer de dommageables malentendus, mais il a l’avantage de mettre les choses au clair. Ainsi, en descendant de sa R1 au terme le la première journée de test à Jerez, il a donné son premier sentiment sur sa nouvelle moto. Et ça risque de froisser les inconditionnels du WSBK comme faire sourire ceux du MotoGP…

Sur Speedweek, on lit ainsi du pilote de 24 ans : « la KTM avait environ 290 ch ou même presque 300, la Ducati a 100% plus que 300 ch » commence-t-il en rappelant que les Superbikes modernes ont environ 240 ch sur la roue arrière. « Je m’attendais à plus », reconnait le, fils de Wayne Gardner. « Je pensais que le Superbike aurait beaucoup plus de puissance, mais ce n’est pas le cas. C’est lent, vraiment lent ». Il ajoute néanmoins : « mais pour moi, c’est mieux si la moto est plus lente que rapide ».

Remy Gardner

Remy Gardner : “piloter la Superbike Yamaha est un monde plus facile

Il poursuit sa comparaison ainsi : « les MotoGP d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles du passé, vous devez les rouler contre votre style de pilotage naturel. Elles glissent moins, on peut moins les braquer avec la roue arrière. Vous devez les mener de manière que l’électronique soit heureuse. Et vous devez travailler avec vos techniciens pour faire fonctionner l’électronique partout, ce qui fait une énorme différence ».

« Si ce n’est pas parfait, vous perdez beaucoup de temps. Il faut mettre la moto droite pour que la puissance soit transférée au sol. Et vous devez activer le dispositif corrigeant l’assiette au bon moment » ajoute l’Australien. « Je ne sais pas pour les autres motos, mais avec la KTM il fallait tout faire parfaitement. Les pneus sont si bons aujourd’hui que l’accélération et les forces agissantes sont incroyables ».

Et il termine : « ces MotoGP sont si rapides. Dans l’ensemble, nous parlons d’un travail très dur. Piloter la Superbike Yamaha est un monde plus facile. Je ne parle pas de ma vitesse. Je parle juste du pilotage et des sensations que procure la moto ». Une précision importante, en effet.

Rémy Gardner

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